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Ma liberté - Chimène Badi
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En 1929, lors de la grande crise financière où les riches changeurs de Wall Street se jetaient par les fenêtres en espérant en terminer avec tous les problèmes quelques centaines de mètres plus bas, la vie était beaucoup plus difficile qu’aujourd’hui, mais et ce, mais est le plus important, il y a avait de l’espoir qu’un jour les choses allaient changer et, pour ma part, jusqu’aux années 1980 cet espoir en un monde meilleur est demeuré.

 

Aujourd’hui, la vie est beaucoup plus facile, mais, et ce, mais est le plus important, il n’y a plus d’espoir possible en un monde meilleur. Les plus réalistes comme moi, s’accordent à dire que nous courons vers un désastre planétaire à tous les points de vue et pont n’est besoin d’être fin du monde ISTE, pour imaginer la fin du monde désormais.

 

Le rêve américain qui de fait était celui de toute démocratie s’est effrité jusqu’à disparaitre entièrement chaque fois que l’on a constaté que tout était en ce monde, organisé pour toujours favoriser les plus riches, les mieux nantis, au détriment des plus pauvres. Des centaines de millions d’enfants sont morts de faim à cause de l’avidité de ces rats.

 

Les inégalités n’ont jamais atteint auparavant la disparité actuelle sur la planète et même aux États-Unis. Ces inégalités, ces injustices flagrantes, viennent du fait qu’une infime partie de la population (1%) possède (80%) des biens que peut produire notre planète.

 

Certaines périodes comme l’âge d’or des années 1920 ou 1990 où la situation évoluait de façon similaire. La situation actuelle est extrême, car si l’on considère que les inégalités sont engendrées par l’avidité des super riches (Investisseurs aussi). 

 

En fait, les « Super-Riches » ne représentent qu’un dixième de 1% des 7,4 milliards d’êtres humains, soit 74 millions de personnes des 740 millions de riches de cette planète. Une telle injustice est révoltante et je vais vous expliquer plus loin « pourquoi » les esclaves que nous sommes ne nous révoltons pas, mais disons tout de suite que j’ai vu un esclave noir, refuser de s’enfuir alors que l’opportunité était des plus  belle, tout simplement parce qu’il ne pouvait accepter l’éventualité d’être privé de son bol de soupe du souper.

 

Cette injustice innommable entraine des conséquences épouvantables pour toute l’humanité, parce qu’elle détruite la nature même de la démocratie. Des droits fondamentaux ça s’écrit, on peut en parler, mais face à 740 millions de riches qui achètent autant de policiers, d’avocats et de juges qu’ils désirent, qu’en reste-il?

 

Le rêve d’un avenir meilleur est mort, le rêve américain est mort et il ne reste qu’à l’enterrer. La voiture, la maison, la piscine ça n’est réservé qu’à une minorité et avec ces pilleurs de planète que sont les riches et les super-riches (peut-être des extra-terrestres finalement) il n’en sera jamais autrement, car il ne peut ainsi, en être autrement.

 

​© Serge-Carmel Bourget - 6 mai 2016

En démocratie, c'est le peuple qui choisit ses DICTATEURS"

La mort du rêve américain (pour l'humanité tout entière)

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