top of page

Pour amuser les anges

C'est ainsi que le responsable des fichiers médias du palais de Justice de Granby a intitulé le CD qu'il a créé suite à ma requête en obtention des minutes de l'audition qui m'avait condamné à être enfermé en psychiatrie en octobre 2014. De fait, c'était « Entertaining Angels » que j'ai ainsi traduit en « Pour amuser les anges ». 

​

J'avais trouvé ce choix de titre pour un document officiel de justice tellement bien choisi pour l'homme religieux que je suis, comme si ce technicien ou technicienne, avait eu connu la teneur de mon dossier psychiatrique de 2009 où l'on m'avait enfermé en toute violation de mes droits fondamentaux à pratiquer ma foi selon mon entendement.

​

Ici à Granby, petite ville d'à peine 70,000 habitants où les professionnels et fonctionnaires vont souvent main dans la main quand ils ne sont pas carrément de la même famille, ce genre de curiosité tombant à point est plus que fréquent. Qu'importe, me suis-je dit. De toute manière, je ne suis pas du genre cachotier et la planète entière pourrait bien connaitre par coeur toute ma vie, de la naissance à la mort et dans chacun de ses détails, que ça ne me dérangerait en rien. Je ne crois pas à l'intimité tout simplement.

​

D'une part, mes ordinateurs ayant été piraté jusqu'à s'introduire et modifier mon journal intime que je tenais depuis 1988, sachant que désormais dans cette société numérisée, ce concept même d'intimité n'est qu'illusion d'un point de vue informatique et, je suis programmeur-analyste connaissant donc bien ce dont sont capables les géants de ce domaine et d'autre part, parce que je sais aussi que d'un point de vue métaphysique, nos pensées peuvent facilement être devinées par des gens bien formés sur le genre humain: je ne crois donc pas à l'absolu de l'intimité. Certes, quand je suis chez moi, il n'y a pas de caméra pour filmer mes ébats sexuels. Enfin, je l'espère.

​

Si j'ai prologués ces quelques paragraphes sur ce sujet, c'est que ce qui suit prend son origine dans une accusation que j'avais formulée contre mon fils à l'effet qu'il avait lui, piraté mes ordinateurs et que, au lieu d'engager un avocat pour se défendre, il a comploté pour me faire enfermer en psychiatrie.

​

Pensez-y deux minutes. C'est quand même effarant en 2014 même, au Québec, une société qui se prétend démocratique, dotées d'une charte des droits fondamentaux quasi copiée de la Déclarration universelle des droits de l'homme, que l'on se serve du dossier médical d'une personne pour contourner la Justice et surtout ses coûts et ce, avec la complicité de tout le monde: policiers, avocats, juges, médecins ainsi que les organismes et institutions devant nous protéger de tels abus.

​

J'ai écrit ce texte en 2015, après ma sortie de l'hôpital lorsque j'ai constaté que personne ne voulait m'aider à me défendre contre cette gigantesque machine qui a tout fait pour m'écraser. Je ne faisais pas dans la dentelle comme on dit. J'étais très malade lorsque j'ai rédigé ce texte, car lors de cette hospitalisation l'on m'a fait ingurgiter une médication sous de trompeuses déclarations, laquelle m'a plongé dans une stupeur et même une torpeur épouvantable durant plusieurs mois, sans compter le fait que je me suis mis à paralyser deux à trois fois par semaine, suis tombé en détresse respiratoire grave et ai du endurer des enflures sur tout le corps durant plus d'un an et demi par la suite.

​

Je placerai par contre entre doubles crochets (Brakets) certaines précisions lors qu'en relisant, je considèrerai qu'elles sont à propos. Je sais très bien que peu de gens liront vraiment et complètement. Il en est ainsi sur le Web ou les internautes ne font, en général, que parcourir les textes. Qu'à cela ne tienne. Je me dis qu'un jour, quelqu'un se donnera cette peine, car je ne cesserai de dénoncer ces crimes jusqu'à mon dernier souffle. Si même c'était après ma mort, car je la sais plus proche que jamais l'ayant frôlée il y moins d'un mois, alors que les ambulanciers ont du me fournir de l'oxygène au maximum du possible. 

​

Même si les médecins ne savaient pas où donner de la tête. L'un disant que j'avais fait un infarctus, l'autre une phlébite et un troisième, une embolie pulmonaire, je sais moi que ce qu'il me faudrait ce serait une transfusion sanguine. Je ne suis certes pas médecin, mais diagnosticien oui et l'un des meilleurs dans mon domaine, ayant été entrepreneur spécialisé durant plus d'un quart de siècle au niveau industriel et institutionnel, spécifiquement dans les services d'urgence, là où il faut tout de suite trouver des solutions aux problèmes qui se présentent, là où j'avais une obligation de résultat, ce qui n'est pas le cas pour nos bons médecins. Ils sont assez stupides pour ne rien faire quand leurs instruments ne trouvent pas et essayer de nous vendre des batteries d'examens, ce qui en passant, alimente le moulin des consoeurs et confrères. Moi, ce que je devais faire le plus rapidement possible c'était de tout remettre en marche, car les coûts horaires en perte ou réduction de production c'est beaucoup plus important que la qualité de vie d'un être humain. Tout le monde le sait.

​

Or donc, étant donné que tous les instruments utilisés lors de mon hospitalisation pour cette détresse respiratoire qui a failli me coûter la vie, disent que mes poumons, mon coeur et mes veines semblent en bon état, j'en conclus qu'une transfusion de sang pourrait bien me d.barasser de la chimie ingurgitée en 2014 et qui elle, a déclenché cette série de détresse respiratoire qui a culminé le mois passé. OU, il me faudrait un équipement de fourniture d'oxygène pour lequel je n'ai pas l'argent nécessaire. La modique somme de $2000.00 pour m'assurer de ne pas manquer d'air... Alors je crois bien que tout considéré, c'est-à-dire: la qualité des soins auxquels je puis m'attendre de la part d'un hôpital qui me connait pour avoir eu porté plainte au collège des médecins contre trois de ses médecins résidents ainsi que contre son contentieux, l'impossibilité donc de me procurer l'équipement requis, je me résigne à mourir étouffé. Ce n'est qu'une question de circonstances et de temps.

​

Revenons au texte qui va suivre. L'audition en question, ne dure que quelques douze minutes où l'on m'en attribue huit pour me défendre d'une cinquantaine d'allégations mettant en cause mon équilibre psychique. La lecture elle, vous demandera certainement beaucoup plus. Merci de me lire. Et si vous en avez le pouvoir, aidez-moi à poursuivre ces gens en Justice, soit en contribuant financièrement, soit par les moyens que vous jugerez adéquats.

À venir (quelques heures)
bottom of page