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Je dois faire face dans quelques jours à une poursuite judiciaire vengeresse pour un crime dont je suis la victime, où l’on m’a rossé de coups de pied au ventre et au visage. Ma santé ne me permettrait pas de survivre dans une prison. Je suis sans le sou avec mes minces revenus de pension, et l’aide juridique que je puis obtenir, ne me fournirait qu’un avocat dont l’impartialité serait impossible, car en conflit d’intérêts.

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Le résumé de l’histoire: je suis dans un restaurant de Granby et tout en mangeant j’écoute Carmen Monarcha sur mon iPad. Le restaurateur m’interpelle: « Aye le vieux! T’as pas le droit d’écouter cette musique ici. Tu déranges mes clients. » Alors je lui réponds que personne ne s’est plaint et que la veille j’ai réglé cet argument avec son père qui a fini par comprendre que ma musique n’étant pas plus forte qu’une conversation normale entre deux personnes, je pouvais l’écouter, ce que je fais dans tous les restaurants de Granby que je fréquente. Sauf que l’un des membres de cette famille était intervenu en nous coupant la parole et que je l’avais poliment remis à sa place et que ce restaurateur donc était bien décidé à venger l’honneur de son frère. L’échange est devenu conflictuel et il a voulu m’évincer. Je lui ai dit que son règlement me semblait être édicté que pour moi et que je croyais qu’il devrait placer une affiche interdisant à tout le monde ce qu’il voulait m’interdire à moi. Il est devenu de plus en plus impoli et menaçant, alors je lui ai conseillé d'appeler la police lui rappelant qu’au moment où j’avais commandé ma pizza j’écoutais déjà ma musique et qu’il y avait donc à mon sens un contrat de fait à respecter. J’ai reformulé cette demande à plusieurs reprises, mais il a choisi de m’évincer par la force et une force tout à fait excessive, alors qu’il m’a agrippé par un bras tout en saisissant mon iPad qui s’est retrouvé au plancher et a arraché mes lunettes en les tordant. Je me suis levé et l’ai repoussé et c’est alors que ma fourchette de plastique l’a effleuré. Il me bousculait lorsqu’un deuxième homme est intervenu pour me jeter par terre et m’y retenir pendant que le premier me rouait de coups de pied au ventre et au visage. J’ai bien cru que ma dernière heure était arrivée, car moi j’ai 70 ans, suis en détresse respiratoire permanente et eux sont dans la force de l’âge et vigoureux.

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Il y avait deux clients et deux serveuses sur les lieux. Personne n’est intervenu pour m’aider alors que ma vie était en danger. Après une dizaine de coups, il a arrêté. Je me suis relevé et j’ai encore insisté pour que l’on appelle la police. J’ai même demandé à un client de le faire. Finalement, lorsque la police est arrivée, ils n’ont pris que les dépositions des deux restaurateurs, d’une serveuse et des deux clients dont l’un d’eux avait tenté de quitter les lieux et que j’ai dû inviter à son devoir. J’ai dû insister pour que les policiers écoutent ce que moi j’avais à dire et constate mes verres brisés et mon iPad par terre. Ils n’écoutaient rien et m’ont escorté à l’extérieur.

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J’ai encore insisté pour qu’ils prennent ma plainte. On m’a donc invité à prendre place dans une voiture de patrouille où j’ai commencé à raconter le fil des évènements. Au bout de 15 minutes, le deuxième policier qui était dans une autre voiture patrouille, est venu me conseiller de ne pas porter plainte, car si je le faisais, disait-il, le procureur pourrait bien décider de me poursuivre pour méfait public, donc pour avoir eu dérangé la police sans motif raisonnable.

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Je lui ai expliqué que de se faire rouer de coups de pied était un motif tout à fait raisonnable, que dans les faits c’était le restaurateur qui les avait appelés à ma demande insistante, et que du fait que j’avais 70 ans, sans dossier criminel, j’arriverais à démontrer que je n’avais pu devenir ainsi violent et attaquer un homme plus grand et plus fort que moi avec une fourchette de plastique.

Il m’ont alors dit que si je voulais porter plainte il me faudrait aller au poste de police et j’ai répondue, allons-y. Une fois au poste, ils ont voulu me faire enlever ma ceinture et vider mes poches. J’ai contesté la procédure du fait que j’étais la victime et que j’étais là pour déposer une plainte.

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Aux vues de la suite présente de l’affaire où le fameux procureur ne me poursuit pas pour méfait public, passible de 5 ans de prison et au lieu de cela donc, pour voies de fait armées passibles de dix ans de prison, j’en arrive à la conclusion que sa décision de poursuivre pour ce dernier motif était prise à l’instant même où le policier m’a conseillé de ne pas porter plainte et que de fait j’étais en état d’arrestation sans que l’on ne m’en ait informé ni du crime dont j’étais accusé.

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J’ai tout dénoncé sur le Web et tenté d’avoir l’aide des médias sans succès. j’ai bien entendu porté plainte à la déontologie policière, plainte qui a bien entendu été trouvée sans fondement. La réalité est que je ne suis pas dans les bonnes grâces des professionnels de la justice ici à Granby du fait qu’en 2015, j’ai porté plainte contre deux policiers, deux avocats et deux juges de façon tout à fait légitime et légale par les voies prévues à cette fin et qui, en principe, sont là pour protéger les citoyens et que l’on a voulu ici se venger de moi.

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Je suis certain de ne pouvoir obtenir justice, car tous ces professionnels se connaissent et forment un clan que j’ai naïvement attaqué alors que j’étais vraiment confiant en la dignité des processus de plainte dont j’ai parlé, donc déontologie policière, barreau du Québec et conseil de la magistrature, mais il n’en est rien ici à Granby.

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L’enquêteur nommé au dossier m’a même dit clairement lorsque j’ai cherché à savoir comment l’enquête se déroulait, qu’il n’y avait pas besoin d’enquête qu’il savait lui se qui c’était passé, donc à partir des faux témoignages ou déclaration des cinq témoins et ma expliqué que le restaurateur avait plein droit d’utiliser la force pour m’évincer sans tenir compte de l’aspect excessif de cette force car en droit lui ai-je moi expliqué, la force nécessaire est permise si un danger existe et doit être proportionnelle au danger en question et depuis 2003, tenir compte de l’âge et de l’état de santé des personnes impliquées. Mais, à l’évidence, son rapport allait suggérer une poursuite pour voies de fait armé, par une arrestation arbitraire hypocritement masquée en déposition de plainte où il me fallait obligatoirement aller au poste de police.

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Il serait ici inapproprié de raconter les détails de l’affaire 2015 qui m’a amené à porter plainte contre 9 professionnels de la ville, mais sachez que j’ai déjà publié 8 livres dont chacun traite en partie ou en totalité des crimes professionnels commis contre ma personne et que cela déplait royalement à cette petite communauté de l’Estrie.

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Je considère tout à fait dictatorial le fait que l’on veuille ainsi bâillonner un écrivain au Québec alors que je dénonce principalement les ministres de la Santé et de la Justice. Je ne serais en rien surpris que vous vous défiliez et ne reteniez pas cette affaire. Je n’ai même pas eu l’opportunité de la décrire ainsi auprès de TVA, RC, Journal de Montréal, La Presse et la voix de l’est, journal local qui ne pense qu’à ses revenus publicitaires qui proviennent en grande partie des professionnels et commerçants de Granby, mais ayant été en affaires plus d’un quart de siècle au niveau industriel et institutionnel du grand Montréal, j’ai appris à ne baisser les bras qu’après avoir eu tout essayer.

 

Bien à vous,

 

Serge-Carmel Bourget (450) 372-4272

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