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A Fatherless Child - Un enfant sans Père.

  • avecdieuseul
  • 18 avr. 2022
  • 6 min de lecture

C'est en moi que Dieu exerce la volonté d'être qui je suis, d'être le "je suis" tel qu'il me veut être pour penser ce à quoi il me souhaite penser, éprouver, agir. Ma tête se retourne au moment même où il y a un événement à voir et c'est en ce geste déclenché par sa conscience en moi, pour me faire voir ce qu'il désire me faire regarder.


La peur d'être trompé par une personne qui a volé l'identité de mon père, comme à l'âge de trois ans, persiste. Daddy et papa. Quelle violence que cette substitution.


Dieu est Joseph. Je me sens menacé par chacun en qui je suis obligé de faire confiance. Mon père n'était pas mon père et il me violait. Toute ma vie. L'enfant en moi est encore terrorisé par chaque décision. Comment est-ce possible de tromper un enfant de trois ans sur l'identité de son père ? Étais-je si stupide, si inconscient, que l'on puisse ainsi me tromper sur mes origines ?


36 mois… Trois années et j'ai appris une langue entre le 20ᵉ et le 30ᵉ mois comme tous les enfants. Deux ans et huit mois… Donc, l'anglais (Daddy) pour être plongé dans un monde français. Où "My daddy became "papa" using my father's Identification.


Lorsque, je me méprise moi-même de ne pas comprendre les mensonges auxquels l'on m'a forcé à croire. Je suis l'enfant abandonné et je viens de réaliser, trois quarts de siècle plus tard, que c'est Daddy qui a payé papa pour se faire passer pour lui. Qu'est-ce que j'avais, qu'est-ce que j'étais pour que mes propres parents souhaitent se débarrasser de moi ?


Cette question, dans le fond, je me la pose depuis l'âge de trois ans. Et, la réponse est que je ne vaux rien.


Je ne comprenais rien à l'âge de 10 ans. Ainsi, j'étais absent. Alors, on m'a battu et humilié parce que mon cerveau marchait de travers, la structure grammaticale de l'anglais avec des mots français et des anglicismes.


Pour me punir de manquer de présence, mon faux père et ma fausse mère m'ont menacé de rejet à l'école de réforme en me révélant que ceux qui y allaient finissaient tous en prison et que ceux qui finissaient en prison eux, allaient automatiquement aux enfers, dans le feu, comme celui du poêle à bois au-dessus duquel on m'a montré les flammes et imprégné les cloches tout le long du corps.


Comment faire confiance et lâcher prise au-dessus des flammes ? L'on se débat comme lorsque, l'on meurt étouffé, un point c'est tout.


Face à n'importe qui, pour ma part qui doit tout analyser dans tous les sens possibles, la question se pose de savoir si l'on veut mon bien pour me tuer ou me tuer pour mon bien.


Cela donne juste envie de mourir durant 75 ans et surtout souhaiter que l'effacement de tout parce que se laisser tomber dans le poêle à bois est impossible autrement qu'en perdant conscience.


C'est l'archevêché qui s'est chargé des papiers de la transaction, Dieu en franglais ou ançlais.


Daddy volait au-dessus du monde puisque pilote de guerre et papa lui, chauffait les chaudières à feu. (La bombe larguée, moi.) Little Boy, Petit garçon, le 6 aout 1945.


Les filles (mes sœurs dans ma fausse famille) étaient plus aimées que moi. Elles étaient de la famille. Pas moi. Si j'avais été une fille, j'aurais été aimé moi aussi. Ainsi, j'ai envié mes sœurs parce qu'elles riaient et jouaient ensemble. De cette façon, elles étaient présentes. Moi (le ne suis rien), je servais de poupée à habiller en pitre du pape.


La sexualité (en voyant le membre de papadaddy, de padaddy, de pas Daddy…) j'ai cru que c'était cela aimer. Bander et éjaculer, puisque c'est ce qu'il faisait à mes sœurs. Même qu'il m'a fait violer ma sœur la plus jeune qui m'en a longtemps voulu avant de se suicider rendue folle par les crimes de ma fausse famille.


Vous n'avez pas idée comme, l'ignorance est méchante et gratuitement cruelle.


Ainsi, je ne comprenais pas pourquoi l'on me criait des condamnations aux flammes dans le poêle à bois pour l'éternité.


Alors, on déclarait que j'étais aux hommes lorsque ce ne fut jamais le cas. L'on me méprisait moi la victime des viols répétés dont je ne pouvais même être conscient puisqu'il se servait de Rohipnol la drogue du viol. C'est méchant, très, méchant.


Le plus grand des fardeaux à porter pour les victimes d'inceste et il y en a des milliards, c'est l'interdiction d'en parler. Je ne compte pas les coups reçus. De plus, j'en suis devenu insensible. L'on me frappait à coups de pied puis sitôt capable de me relever, je poursuivais là où l'on m'avait interrompu. Mais personne. Je dis bien personne, n'a jamais écouté.


Personne, surtout ceux qui se croient être les meilleurs ou qui même s'offrent en spécialistes de l'aide (de faux Daddy). Tous des imposteurs.


Je ne comprends qu'après de grandes tergiversations les choses simples. Je me réfugie dans les plus complexes parce qu'au moins, la vérité s'y trouve certainement, disait ma petite tête. Ce n'était qu'un retour à ce que j'avais connu de plus près de mon vrai père. Une proximité réconfortante, une souffrance qui endort. Cependant, c'est le sommeil qui réconforte. Dès le réveil, l'horrible douleur, les océans de chagrins, me volent la vie, l'envie de vivre, la vitalité.


J'ai cherché Dieu le Père de chacun dans ma tête, mais les doués religieusement, m'ont dit que non. Le père de chacun, ça n'existe pas. Alors, je suis sans père, même universel. De plus, il faut qu'il m'adopte. Et, pour m'adopter, ce Big Daddy exige que je cesse de me nourrir, aussi que je me dépouille de tout, que j'attende, on ne sait me dire quoi exactement, et que j'accepte d'être torturé de punitions totalement criminelles en ce pays, pour être éventuellement "aimé" (pas sûr) adopté de Big Daddy et ses limites de représentations humaines. Encore une fois les paperasses d'église qui m'ont livré au faux daddy pédophile.


Les représentants de Big Daddy n'ont trouvé qu'à me salir de péchés condamnables aux enfers. Des péchés qui n'en étaient même pas quand j'étais aux mains des personnes que l'on payait pour me maltraiter.


L'on imposait que je me livre moi-même à la torture.


C'est de la dictature morale, la plus meurtrière au fil des âges.


Ma mère me cachait dans le "garde-robes". Je suis retiré du monde, dans un deux pièces et demi, dont le seul accès est barricadé et piégé au maximum, entouré d'armes pour le cas, où ils souhaiteraient encore enfoncer ma porte.


Ma stratégie de survie : aimer tout le monde, les bons comme les mauvais. Ainsi, on m'a vendu aux déplorables. J'ai vécu avec les déplorables. Je n'accepterai jamais qu'on les jette dans le poêle à bois. Et, les soi-disant grandes âmes crient au sacrilège !


Le Dieu qui m'aime Lui, ne m'endure pas, ne me donnera ni ne me vendra jamais au profit d'un pécule, d'une subvention ou exemption de taxe.


Celles et ceux qui se réclament de son titre de créateur présent en toutes et en tous bons et mauvais, jamais n'auront ma confiance totale. Ils ne sont pour moi, que de bons mauvais et de mauvais bons.


Ainsi, j'ai un chez-moi inviolable. Mon intimité qui n'est pas faite de secrets, mais de respect pour qui je suis vraiment, le fils de mon vrai père et le fils adoptif du faux. Par conséquent, j'honore les deux. Bons et mauvais seraient en grand danger de violer cette dignité.


J'en ai assez de vivre entouré d'acteurs qui croient me connaitre mieux que Dieu me connait. Ils se présentent tous avec ce que j'appelle des "Bull Shit Intros", comme cette église, sans réel accueil, sans accueil simplement humain qui se mêlent en experts de sujets dont ils ignorent tout de l'essentiel.


Ils dépensent des tonnes d'énergies, des milliers d'heures vécues à tenter de réformer ce que Dieu a fait d'une personne au lieu de juste être avec elle.


Si seulement ils étaient capables d'établir un contact humain. Mais, ils ont une image à préserver comme tous les imposteurs.


Ce sont des êtres humains qui se croient supérieurs. Il faut faire comme eux, parler comme eux, penser comme eux, utiliser le même vocabulaire, les mêmes expressions, les mêmes tournures de phrases, la même structure grammaticale généralement déficiente, les mêmes mots. C'est une approche inhumaine et dictatoriale. Insensible, méchante et cruelle.


Je n'obéis que par la peur. Autrement, j'agis au meilleur de ma conscience. Quiconque me rejette d'ainsi vivre, ne connais pas mon Big Daddy qui vole au-dessus des nuages. En vérité, de son Père à lui, jusqu'à Adam, jusqu'à celui qui créa toute vie, la fait s'épanouir, la rend utile au plus grand bien de tous.



De là, viennent les larmes de sang.


Je sais que ça ne change rien pour qui que ce soit, mais si je garde ces révélations pour moi, je meurs d'inexistence.


Dans le fond, l'on est tous sans paternel quand on le cherche à l'extérieur de soi. Le Père et la mère sont en chaque cellule de nos corps. Expliquez-le aux enfants.



J'écris dans le désert. Personne n'entend. Personne n'écoute. Personne. Pourquoi suis-je ? Pour pleurer l'espèce humaine.









 
 
 

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