Adam et Ève (Dans la bulle des mondes)
- avecdieuseul
- 5 oct. 2021
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Tout dans la tête des hommes et des femmes sur cette planète, peu importe leur culture, se trouve toujours à être remise en question, comme toujours superposé à l’image des récits qu’on leur a faits des origines de la vie. L’histoire du paradis terrestre par exemple choix le trouve dans plusieurs cultures sous des formes semblables et généralement c’est un récit qui culpabilise les êtres humains d’être des êtres humains si imparfaits, si insensible où souffrance de l’autre, si méchant et si cruel.
Si l’homme est insensible à ses semblables, égoïste et cruel, c’est que les récits allégoriques de la source des souffrances humaines furent de tout temps, racontés de manière à manipuler les instincts les plus primaires chez les êtres humains en les abêtissant.
Regardons donc d’un peu plus près l’histoire d’Adam et Ève.
Au risque de froisser certaines susceptibilités, notamment celle de personnes qui considèrent que l’histoire d’Adam et Ève n’est pas un mythe, mais une réalité, ce que « si ces adeptes osaient remettre en cause le pilier de leur foi, qui est un livre écrit par des hommes », même s’il fut inspiré de Dieu comme le sont tous les livres écrits par des écrivains qui écrivent en demandant à Dieu de les inspirer, la fragilité de leurs raisonnements les accablerait jusqu’à en détruire la foi de plusieurs.
Donc, je précise immédiatement que je me situe exactement dans cette problématique. Je pose la question de savoir si Adam et Ève ont effectivement existé. Je m’interroge sur cet épisode d’un point de vue théologique et philosophique, pour savoir ce qu’il peut y avoir à retenir de cet épisode, ce qu’il peut y avoir à en apprendre, et savoir comme en quoi ce mythe, peut nous aider à comprendre un peu mieux notre raison d’être sur terre.
La Bible nous dit, au livre de la Genèse, Adam fut le premier homme à avoir été créé par Dieu lors du sixième jour de la Création à partir de la poussière de la terre qu’il façonna à son image, avant de l’animer de son souffle. Au début, Adam représente le mâle et la femelle (« Dieu créa Adam à Son image, à l’image de Dieu le créa, mâle et femelle il les créa »). Donc, si je comprends bien, c’est ou ce sont les rédacteurs de la Bible qui nomment le premier homme du nom d’Adam (en hébreu « אדם », du mot « אדמה », la terre et أدم en arabe) et non pas Dieu lui-même.
Dieu considérant qu’il n’était pas bon pour l’homme d’être seul, il modela des animaux qu’il amena à Adam pour voir comment il les appellerait.
L’on sait aujourd’hui au travers des découvertes de la biologie, que la diversité est l’une des caractéristiques de l’évolution adaptative des espèces et non un désennuie pour l’homme. Et, il n’y a qu’à regarder de près comment il traite les animaux, pour constater son total irrespect du vivant, mettant même en péril sa propre survie par son exploitation honteuse des ressources de toutes sortes.
Adam donna un nom à chacun d’entre eux, poulet, porc. Bœuf, etc., mais ne se trouva pas de compagnie qui lui convienne.
Est-ce à dire qu’il avait essayé de se reproduire avec les animaux. Certains traits physionomiques donnent parfois à y penser.
Alors Dieu l’endormit, et lui créa une femme à partir d’un de ses côtés ou d’une de ses côtes (la mention d’une côte serait en réalité, dans une légende sumérienne antérieure, « un jeu de mots », « côte » et « vie » étant en sumérien presque homographes. Ce jeu de mots aurait disparu à la traduction en hébreu).
Adam reconnut la femme comme chair de sa chair et os de ses os, c’est-à-dire « tirée de lui ». Adam reconnut la femme pour sa compagne, et Dieu leur commanda d’être féconds, de soumettre les animaux et de manger des végétaux.
Le premier couple fut placé par Dieu dans le jardin d’Éden, pour qu’Adam cultive le sol et garde le jardin.
La genèse nous dit, à partir de la poussière de la terre, à partir de là glaises. Adam donc, la signification de l’Adam c’est celui qui est issu de la terre. C’est le glaiseux. En fait, à partir de la glaise il nous est dit : l’éternel format l’homme de la poussière de la terre.
Il souffla dans ses narines un souffle de vie et l’homme devint un être vivant.
Alors le précepteur fait simplement remarquer quelque chose sur le plan étymologique. Adam, c’est le masculin de « Adama » qui signifie la terre. Ce qui confirme donc l’idée qu’Adam, c’est celui qui vient de la terre. C’est littéralement le terrien. J’ajoute que c’est un animal augmenté génétiquement des caractéristiques des non-terriens ou extra-terrestre.
Et, si l’on pousse la métaphore un peu plus loin, l’on peut dire qu’Adam étant le masculin de la terre, il est en quelque sorte, le mari de la terre.
Il est intéressant d’utiliser cette approche, puisque ça nous permet de comprendre le rôle historique de l’homme, sur la terre. Un rôle offensif donc, et qui serait associé symboliquement à la polarité masculine, tandis que la terre elle, est ce qui produit naturellement les ressources. La femme, dans cette perspective, étant la terre promise de l’homme.
On parle d’ailleurs de Dame nature (Lady titre de noblesse équivalent de Lord) pour exprimer cette abondance de la terre. Abondance de la terre, que l’homme va exploiter à son profit. Donc Adam est l’homme tiré des animaux de la terre, le principe mâle, tandis que la terre elle-même serait le principe femelle. (Yin et yang)
La nature, Adam l’animal anobli de la terre par le généticien venu du cosmos et donc composé des éléments du tableau périodique formés dans la première génération d’étoile cérébralement augmentée de la capacité de gérer des représentations mentales créatrices de pulsions vibratoires aptes à modifier la trajectoire du présent — . C’est celui qui est issu de l’humus. Donc l’humus et l’humain sont ici en relation, et Adam ce n’est pas l’homme en tant qu’individu masculin seulement. Adam c’est l’homme générique, c’est l’homme avec un grand H.
L’on se souviendra qu’avec Platon, on avait parlé de cette idée de l’homme avec un grand H. L’Animal augmenté, l’homme générique qui est au-delà de la division sexuelle, qui représente l’être humain en général, hommes et femmes confondus, l’espèce. Voilà pour Adam et maintenant qu’en est-il d’Ève ?
Il existe dans la Genèse deux passages évoquant la création de la femme.
Le premier passage indique : « Dieu créa l’homme à son image, à l’image de Dieu il le créa, homme et femme il les créa » (Gn 1,27). Ce passage « homme et femme il les créa » doit être interprété comme évoquant une « androgynie originelle. » Considérant qu’Adam est une copie descendant de Dieu, ce qui est à son côté, au côté d’Adam, sa matrice, est donc Dieu, l’être en toute chose, l’absolu, la potentialité même d’existence. Ainsi, la féminité, la dimension femelle d’Adam, c’est sa matrice extériorisée, son moule, son gabarit.
Imaginons un instant que Dieu, c’est Ève et qu’avant Adam le spermatozoïde nécessaire à la formation d’un être humain, c’est la pensée sonore, le verbe de Dieu et l’on conclura assurément que Dieu, c’est la table de Mendeleïev contenant tous les éléments créateurs de toutes les formes de vie et d’existence, agencée selon certaines dispositions, comme les flocons de neige, en la multitude des flocons humains.
Selon le second chapitre de la Genèse, Adam est le premier homme et a été créé par Dieu lors du sixième jour de la Création à partir de la poussière de la terre qu’il façonna à son image, avant de l’animer de son souffle (Gn 1,27).
Son souffle, c’est le mouvement, le déplacement, le temps et l’espace, l’espace-temps entre le « Je » et le « suis » celui qui est. Je tente ici une explication de la prédominance du masculin en termes d’autorité organisationnelle. Le féminin ici, étant la table de Mendeleïev et le masculin serait l’articulation organisationnelle des infinies possibilités de cette matrice.
Pour l’instant, je compte en retenir que beaucoup de mise en perspectives en réflexions dévoilera petit à petit, une articulation plus précise et révélatrice de cette approche matricielle féminine de Dieu.
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