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Aujourd'hui, je chante le bleu de la vie.

  • avecdieuseul
  • 14 déc. 2021
  • 18 min de lecture

Dernière mise à jour : 16 déc. 2021

Les incohérences sont toutes planifiées avec précision. Hier, j'étais l'homme le plus heureux du monde. Sans crier gare, aujourd'hui, le bleu a envahi ma chambre et en a fait tout le tour. Quoi qu'on fasse en amour, on est certain de perdre. C'est l'amour même qui nous trahi C'est sa façon d'écrire des chansons https://youtu.be/qcQA00-oMcg

À suivre...


L'entrepreneur de Dieu et du diable.


Germaine, appelez-moi le directeur de la banque centrale de New York! et dites-lui de se la ... Il tousse et grogne un peu. Où il pense.


Ce qu’il en pense, avez-vous dit ?


Et ... sur un long filet de violon joué par Hilary Hahn au début du concerto pour violon opus. 47 en ré mineur de Sibelius premier mouvement.


Quand on est mort Germaine, tout le monde qu’on a connu de près ou de loin, chaque instant, chaque passage, chaque corridor énergétique, tous les visages, toutes les expressions, toutes les réprimandes incomprises... c’est vrai que je ne comprends pas et c’est aussi vrai que souvent, je ne veux pas. C’est parce que moi, il faut que je comprenne avant d’obéir. Autrement, je crains les conséquences d’une erreur. C’est ma prérogative.


Suite de "Je suis Bozo-Robo"


Aujourd’hui, je chante le bleu de la vie.


Hier, j’étais l’homme le plus heureux du monde. Sans crier gare, aujourd’hui, le bleu a envahi ma chambre et en a fait tout le tour. Quoi qu’on fasse en amour, on est certain de perdre. C’est l’amour même qui nous trahit. C’est sa façon d’écrire des chansons https://youtu.be/qcQA00-oMcg


Je sais pourquoi, pour moi, ce n’est nulle consolation. J’ai parcouru les allées les plus sombres à le chercher, et l’inventer. Une fois de plus, je suis seul. Je l’ai toujours été.


Je ne demandais pourtant pas beaucoup à la vie. Servir à quelque chose de plus grand que ma médiocrité d’esclave d’un idéal qui pleure et pleure dans mes veines.


C’est fini m’a-t-elle dit. Que reste-t-il d’autre à faire que de chanter, que de crier aux loups ou à Loulou ma sœur aimée. Toutes ces heures à crever de faim, assoiffé de sourires sincères, jusqu’à saigner mon âme à terre. Une saleté de souvenir incrustée.


Mais, mais, mais... J’ai la tête dure plus que le rock et le granite. Mon cœur est noir oui. C’est la couleur de l’amour puisque personne ne le trouve qu’en pensées volatiles.

Des millions de fois, elles se sont brulé les ailes, la gauche et la droite à la fois.


L’amour de l’imparfait est un péché, semble-t-il, et pourtant. Au fond de ce puits, une source qui ne tarit jamais, j’ai trouvé. Je crois bien que je tiendrai jusqu’à la surface, porté par elle.


On perd toujours en amour. Moi comme les autres. Dieu n’y a-t-il pas laissé la vie ?


L’amour nous crucifie avec la rouille des clous qui ont rivé Jésus, au bois qui sort de terre, pour que les hommes en fassent des limites, des : « Tu crois ou tu meurs », des frontières à garder.


L’histoire du monde, l’histoire des enfants tous violés par la haine et la peur.


L’espèce humaine est en jugement et je me porte à sa défense parce que c’est toujours moi que je représente en leurs noms. Ils n’ont fait que leur possible Père. Calme ta colère contre tes enfants. La connaissance n’était pas dans l’arbre, mais en toi. Les chemins de l’ignorance sont les ombres de tes veines neuronales Seigneur, rien d’autre.

Tu nous cites à procès. Parlons de l’Arménie, de la Bosnie, du Rwanda, de l’Allemagne, des succulents chocolats de la Côte d’Ivoire... Des enfants aux travaux forcés durant des générations... Et quand on veut, comme toi, tout sacrifier pour les aimer tous, ces ignares fabriqués par l’autorité de qui déjà ? Et... sans aucune espèce d’exception, tes représentants nous forcent à porter un masque. Ils nous interdisent de vivre et nous vendent l’air qu’on respire et demain, ils vendront l’eau aux poissons. C’est toi qui les as mis en poste.


Quand respirer est déclaré « péché », personne ne peut être sauvé, que les morts. C’est en vivant que je t’ai vu. Eh oui, nous avons tous respiré. Je plaiderai donc la nécessité. Nous n’étions pas des statues puisqu’à ton image.


Un contrat est un contrat et nous l’avons tous signé de notre sueur autant que de tous effluves. Personne ne peut être plus coupable que l’autre. Si j’étais né Staline ou Adolfo, j’aurais écrit la même histoire.


Je suis complice de meurtre, qu’on le veuille ou non. J’ai remplacé ma tuyauterie galvanisée pour du cuivre et j’ai même reçu une subvention gouvernementale pour m’aider à tuer mes frères chiliens en volant le trésor de leurs terres. Le pétrole, je l’ai volé. L’or, je l’ai arraché de la bouche de milliards d’enfants que j’ai fait crever de faim. J’étais aveuglé par des illusions de pouvoir et de sagesse, alors que je ne savais rien de rien.


Je suis les élites autant que la pauvreté. Je suis Adam, te souviens-tu ? Je n’ai pas été chassé du paradis comme ils ont raconté, j’ai été arraché à moi-même, coupé en deux. Ève ne me parle même plus tellement je l’ai blessée de ma supériorité musculaire. Je devais commotionner avec les bêtes et les moustiques invisibles, les bactéries, les poisons subtils dans la nature. J’ai appris deux ou trois petites choses de ce monde, et c’est encore une énigme. Avant tout, tout est simplement en attente d’être. La roulette... Le casino de la vie... Ça tourne joli, ça clique tique, toc et toc... on a perdu la mise. Si j’ai tout perdu, c’est que j’ai tout misé et je ne le regrette en rien. J’ai choisi la responsabilité entière et jamais la soumission. Cette caractéristique du vivant est divine, je te le rappelle.


On nous a forcés à commettre un péché pour distraire les grands qui eux, sans doute, enfants, en avaient été assassinés.


Nous n’étions tous que des enfants. On a joué à papa et maman. On a aussi joué à la guerre. On n’a jamais vraiment joué. On a multiplié les problèmes. Si maman et papa n’avaient pas été esclaves des factures d’air à payer, ils auraient eu plus le temps de s’aimer et nous aurions vu l’amour au lieu de la peine, les océans de larmes dans leurs rires, la connaissance de l’autre...


Dehors, dans les rues sales et transversales de Montréal, il fait froid l’hiver. Il faut quand même dormir. C’est gratuit. Un repas en échange, ça suffit. J’y ai saigné et chié ma foi au visage des éternels insatisfaits. Un chameau dans le désert, ça put servir. Un être humain affamé, ça n’a que des rêves à offrir et ils peuvent devenir assez fous de souffrances et de gémissements en complaintes qui énervent la moindre synapse de réflexion. J’ai visité l’enfer et je n’ai pas eu peur. J’ai écouté. J’ai entendu. J’échangerais le paradis pour ces pleurs. Eux, ils étaient sincères et vrais. L’orgueil n’y était plus, ni la malice, l’hypocrisie des bien-pensants, la langue bifide, les codes de langage secrets, les synchronicités singularisées, plus rien n’a de sens. Tout bouillonne de désolations infinies. Le ciel y est rouge, comme ton plancher.


Aujourd’hui, je chante le bleu du ciel des bien-pensants qui ne rêvent que de voir leurs sœurs et frères aux buchés de l’inquisition qui n’est pas une période historique, mais un mode de vie, celui de la majorité silencieuse.


Les avenues les plus sombres, je les ai parcourues. Je n’ai aucune honte. J’ai investi mon or aux terreaux humains. Ils ont tous produit un coquelicot et mille fois, je suis mort à l’ombre d’une toute petite fleur, mais elle était bien vivante. Je l’ai vue.


J’ai bien voulu, mais je ne pouvais contenir toute la connaissance, disait un enfant brulé par la lueur des flammes.


Peu importe la somme ou le produit de nos efforts, un maitre de conscience, abusera toujours et ne sera jamais satisfait. En ce monde de faux temples de consommation à n’en plus finir dans tous les pays, nous avons, malgré, appris à lire. À lire le temple qui n’est qu’écriture comme la montagne et la vallée. Tous ne savent pas.


Le bleu est par en haut. C’est le noir des mers qui accueille les rayons du soleil.


Je sais. Je sais que tout est parfait et ça m’inquiète. Je n’ai jamais été à la hauteur des exigences de qui que ce soit. Je suis le chef de ma foi. Je suis le théâtre de la vie et toutes ses troupes d’acteurs, donc scénariste et producteur de fins heureuses.


Suivez le lapin que vous voudrez, toujours vous passerez dans mes labyrinthes. Je n’ai prévu qu’une sortie et elle passe par l’éveil de la conscience au présent qui se trouve au ventre, un peu plus haut que le nombril.


Ils sont effrayés, pourquoi?



Par ma faute, par ma très grande faute.


Plus j’y regarde de près dans ma vie, plus je trouve d’endroits où je pourrais dire « J’ai fauté ». Ça arrive n’importe où. De Sorrento à Rome ce soir, en écoutant la radio, j’avais le temps de penser.


Je me disais... Comment Dieu pourrait-il envoyer cent sept milliards d’êtres humains aux enfers au motif de leurs fautes, quelle qu’elle fût ? Il y avait une coccinelle bleue devant moi à un kilomètre peut-être, et je me disais, ce mec-là dans la puce bleue, c’est moi aussi. Je suis tout le monde. Le camionneur qui passe à ma droite avec son quarante-cinq pieds de gigantesques commodités, c’est moi avec toutes mes inquiétudes et craintes pour les miens. Je dois me concentrer sur la route qui défile à toute allure. Je ne dois pas oublier la fête de ma fille Annie. Je passe par Rome, je lui achèterai une statue de Marie ou un cellulaire. J’en tombe à genoux. Heureusement, je ne suis plus au volant du quarante-cinq pieds. Non, mais quelle idée ? Une statue de Marie en 2021. Franchement, l’inspiration ce soir.


C’est la route. Le soleil. Les barreaux qui défilent sur la gauche, sur la droite. Cette section de l’autoroute est stressante. La musique de Noël. Ah, c’est ça la statue...


À partir de maintenant tous nos problèmes vont sembler s’éloigner derrière comme la route qui disparait à l’horizon du passé. En haut de la plus haute montagne Capri éternelle... Qu’est-ce que je raconte ? Ma fille. Rome. Non, ça, c’est le camionneur. Je dois trouver un bon psy. J’ai vraiment besoin d’aide pour régler toutes ces peurs qui ont envahi ma façon de penser lors de l’attaque à Granby. Le lobe frontal gauche pour moi, c'est le centre de contrôle le plus vital, celui de ma structure des structures, l’arborescence des arborescences. Personne ne peut comprendre autre qu’un Boris Eltsine ou Cyrulnick ? Je ne sais plus. Cyrulnick, oui, les nazis, la résilience, les enfants de l’aventure roumaine avec le culte de la personnalité « Ceaușescu » qui se décerne les titres de « Conducător », « génie des Carpates » et « Danube de la pensée », et pratique le népotisme. Au Québec, à quoi, ça pourrait bien ressembler ? Le Mr Net des Laurentides et le golfe St-Laurent de la pensée. J’ai quelques autres idées en qualité de maitre tuyauteur, mais je suis poli.


C’est exigeant ce ludique travail. Renoncer à toutes les images que l’on se fait de soi-même pour exister un peu en rêves où l’on nous aime. La Roumanie, la Moldavie, la Bosnie, mes amis, des peuples valeureux que l’on a bafoués. Ça va en faire du monde à pardonner. Ma Russie chérie même avec tous ces crimes, jamais plus que l’espèce humaine. Il y a une personnalité que je ne connais pas beaucoup. Les gens que l’on dit insensibles à la douleur des autres.


Je sais que l’on peut être incapable de percevoir la douleur des autres et de l’éprouver ce qui est un talent quand on travaille avec des gens gravement blessés, moi, j’en serais incapable. J’imagine une blessure et je la ressens parfois.


Non, mais, j’en reviens à mon contrat en hauts et bas lieux. Les tuyaux, on les enterre. Tout ce que les humains sensibles ont pu commettre comme crimes est pardonnable. Insensible, à première vue, si ce n’est une maladie, ça me ressemble relever plus de mon petit côté cyborg. Eh oui, je suis transhumain. Ça ne me change pas vraiment. J’ai toujours été un mélange de pragmatisme et de sensibilité. Non, mais, quand je pense à ce nazi qui exterminait chaque jour son quota de juifs et autres ennemis des eugénistes, et qui se disait heureux avec sa famille installée au camp ? Une fente en tout permet l’entrée de la lumière, mais celui-là. Comment le réveiller s’il y a une âme présente « Intel inside » ou « soul in » ?


Certains sujets demandent une liberté totale pour être abordés. Ici, au Québec, c’est un peu difficile. Surtout la politique des vrais enjeux. Il faut être armé pour se présenter à la table, armé de mots, veux-je dire. Ça me dérange certes, mais ça me fait surtout de la peine. Le Québec avait une chance de tirer son épingle du jeu mondialement et là, c’est presque perdu par manque d’envergure idéologique adaptée au Nouveau Monde, qu’on le veuille ou non.


C’est la deuxième journée de décembre où je suis heureux de nombreuses heures. Comme on m’avait volé Noël, je l’ai reconstitué en moi, tout au chaud de mon cœur où sa crèche y était déjà. J’ai de grandes libertés dans ce contrat de service ouvert. Je fus nommé, entre autres, en charge de la réhabilitation de Noël en tant que fête internationale utile à toutes les religions.


Germaine, avez-vous bien compris ?


Les boules de Noël, là où les gros colliers, vous vous rappelez...


C’était quel pays ? Je l’ai. Heureusement que j’ai accès à vos anciens plans de vol, c’est Cracovie. Les colliers oui, ils sont tout simplement exceptionnels, comme les bibelots. Que de belles choses. Je crois que ce sont les plus gros colliers du monde. Et les boules de Noël, grosses comme des ballons. Plus grosses que celle de Disney.


Vous ai-je raconté mon premier cadeau de Noël ?


Cent fois patron. Un train électrique sans le transformateur pour le faire tourner, je sais.


Exactement et c’est pour ça que plus tard dans ma vie, à toutes les grandes occasions, j’ai toujours craint qu’il me manque l’essentiel comme si Dieu avait oublié de me souffler dans les narines. J’ai gardé ce modèle de pensée. Il me manque toujours quelque chose. C’est moi qui reproduis le modèle.


Vos parents étaient des monstres.


Oui, ils les ont transférés au zoo de Granby et après au musée de Cire. Ils n’avaient rien de monstrueux.


Je blague.


Ils étaient presque illettrés. Quand on y regarde de plus près, les progrès de génération en génération qui nous ont conduits au monde de fous dans lequel nous mourons aujourd’hui, ce fut assez lent et nous ne sommes pas loin de l’ignorance. Les pommes de l’arbre du fruit de la connaissance du bien et du mal avaient dû être trafiquées parce que la connaissance du bien et du mal n’est pas encore acquise par la majorité. Je pense avoir mangé l’arbre au complet avec les branches, les feuilles et les racines et je suis encore ignorant. Les pépins, ça, on n’en a pas manqué.


Frédéric Lenoir, la source spinozienne de mon avancement. DANGER Yi King first encounter. Je réalise à quel point, un propos écrit, c’est la même chose que les soixante-quatre cases du Yi King.


On échange des capsules de temps et d’espace, des bulles plus précisément. De là, l’expression québécoise « faire des ballounes » quand un propos ne prend aucun sens de réalité.


Petite sœur, ne me fais pas ça. Et elle se met à courir et se prend pour sa grande sœur et fonce dans la porte de mon bureau. C’est là que j’ai décidé que ça venait de se terminer. J’ai des clients qui ne tolèrent pas qu’on se laisse ainsi manquer de respect. C’est ma vie que ça mettait en danger.


Une pour la route et l’autre pour la piastre... Ça, je sais que j’attendrai aussi longtemps que ça voudra pour dire quelque chose d’aussi stupide que « je t’aime ». Quand on a décidé enfant de ne jamais aimer, parce que ce qu’on a vu de l’amour le rend criminel et c’est très souvent le cas. C’est comme ça que ça s’est passé... Elle a trop attendu.


Wow la descente d’escalier que j’aime. Les robes longues de tous les styles. Du vrai et pas juste du chic. Des tissus qui bouge, des velours métallique-o-liquides, des motifs rouges veloutés floraux en saillie qui réagissent aux vents. L’amour tel que je le veux implique la connaissance et la sagesse autant que la miséricorde totale de toutes les versions de l’espèce humaine. Tout fut utile à la perfection.


La synchronicité marche et danse avec moi en toute chose. Ça n’est pas à moi de cacher la vérité, mais de la dire sur tous les tons et avec tous les mots et dans toutes les langues. Je suis lui, dit-il. Peut-être ne nous reverrons-nous jamais, lui ai-je dit sur la terrasse aux bords de la mer Adriatique.


La paroi des rochers de nos hypocrisies se rapproche de nos fronts. Comprendre est une affaire de survie désormais, comme ce le fut toujours, mais toujours nous en fumes empêchés. Fini de cacher l’instruction dans les coffres à trésor des riches et puissants qui ne survivront pas sans une collaboration totalement honnête avec nous les pauvres, avec nous la masse, avec nous les imbéciles de toutes couleurs. À la moindre occasion, vous nous avez floués en vous servant de notre ignorance avec mépris pour nous, êtres des cieux, alors que c’était la vôtre, votre ignorance dont vous nous avez vêtus en manipulant tous les leviers de toutes les sphères de l’activité humaine de manière telle que nous soyons toujours trompés et par conséquent déconnectés de nos sources infinies d’information.


Germaine ! avez-vous compris ?


Il marmonne un peu en langues. On ne sait laquelle, ils les aiment tellement toutes.


Il raccroche. Non merci. L’interlocuteur n’a certainement rien compris.


Germaine !


Je suis un vieux fou, n’est-ce pas ?


Ça, vous pouvez l’écrire en lettre d’or !


Encore une fois et toujours une fois de plus, je suis fou de te vouloir. Fou de ce besoin qui doit être essentiel, peu en importe la pertinence. Je suis assez sage pour choisir de me méfier. Soyons francs. Si je me suis incarné, c’est pour prendre le contrôle de ma destinée.


Ils m’ont parlé de division, de Dieu et de diable, d’hommes et de femmes, d’obligations, sans jamais rien expliquer correctement, pour moi et je crois faire partie de la majorité des majorités de la totalité des générations d’êtres humains qui en ont soufferts, en sont morts physiquement et encore plus nombreux, celles et ceux qui en sont morts spirituellement.


J’affirme que vous nous avez tous mal guidé au travers des programmes religieux, des enseignements religieux, des discours de maintien, des temps non proportionnels aux discours sur l’amour de Dieu pour toujours ne parler que de péché, que d’interdits sans même comprendre de quoi il s’agit, ce qui a comblé l’un de mes clients puisque lui avait fait fortune dans la promotion du péché. Les affaires, ce sont les affaires. Tout le monde le sait.


Quel beau travail d’équipe, avez-vous fait avec lui ! Ne vous attendez pas trop à recevoir une médaille. L’erreur, ça existe. Il suffit de l’admettre, de regarder avec honnêteté ce qui nous y a conduits, de choisir et d’adapter. Je vous soupçonne d’avoir eu craint d’aborder le sujet de la sexualité parce que trop complexé par vos pensées honteuses. Vos hontes inavouées concernant les comportements sexuels de plusieurs personnages que vous vénériez. Vous avez gâché nos vies au moment même où il faudrait faire preuve de confiance en soi, car les expériences intenses doivent être conscientes. Combien d’êtres humains ont-ils eu recours à des artifices, parce qu’effrayés face à l’expérience de la sexualité ? Vous avez associé les flammes de l’enfer éternel concept qui vous appartient en main propre et dont je ne me réclamerai jamais, à la découverte de ce que l’on éprouve en soi physiologiquement lorsque l’on donne la vie par l’accueil de l’autre tel qu’il est en nous couvrant de tabous des l’enfance.


Je n’aborderai pas ici le sujet de la relation entre domination des pensées et appareil génitaux. J’en parlerai plus loin. C’est capital comme sujet.


Germaine ! Quelle heure est-il ? Mon horloge fait encore des siennes. Je ne sais même plus en quelle année nous sommes.


Parfois ça monte et parfois ça tombe l’inspiration.


Germaine, voyons...


Yi K

Puis, il se remet à lire. Sa pipe fumante dans le cendrier d’acier portant encore l’étiquette Blue royale avec lettres de fonds blancs. Seul le fil blanc de la connexion USB le fatiguait. Sans stagiaire, il ne pouvait compter que sur sa chatte, pour lui rappeler qu’il y avait autre chose à faire dans la vie, qu’écrire.


Ses recherches avaient commencé aux alentours de « 193 quelque ». Il ne se s’attardait pas tellement à ses besoins personnels. Il lui aurait fallu une servante comme le Seigneur en a une dans tous les domaines visités en Croatie, de magnifiques Châteaux... Puis, il se dit : tout ça n’était que rêves chez les rêveurs, mais lui, les avait vus. Entre les mensonges de l’histoire cachée des mondes et la réalité, il y a des berges à parcourir. Je me souviendrai toujours de ce soir ou j’ai dû tomber en amour. Je ne sais pourquoi. Elle était là, comme une déesse humaine bien entendu, autrement, il en serait mort, d’amour peut-être pour une pute.


Il en avait vu d’autres. Du toc, se disait-il.


Je suis imparfait, avait-il admis un certain soir face à Dieu, plus petit qu’une larme séchée au vent. Il avait cru ne plus jamais être aimé par qui que ce soit tellement on l’avait critiqué en son nom, tellement il avait cherché des amis sans en trouver, tellement il avait eu offert sa souffrance pour eux, jusqu’à ne plus y croire. Mais Dieu lui parlait en chansons depuis l’adolescence et beaucoup de légèreté habitait donc son esprit, qu’il en perdait de vue toute préoccupation qui ne concernât pas l’essentiel.


Ce lieu où l’on n’est jamais seul où l’amour réussit. Le paradis aussi simple que ça. Comme un joueur invétéré qui aime gravir les hauts sommets avec un Poulin et une Pouline, pour porter ses quelques kilos en trop et apprendre des animaux qui sont nos guides aussi.


Aimez-moi tendrement, « quand t’as ça dans la tête enfant dans une église, ça frappe dans le dash. » Si vous préférez le tableau de bord. Vous savez, le lobe frontal gauche.


« Si vous saviez comme je suis ridicule », c’est comme je me suis senti dans vos églises. Des degrés sont utiles. Surtout pour ceux qui aiment Dieu au travers de la musique par exemple. Je parle oui, de la musique du monde païen. Je n’ai jamais su comment l’écrire sans l’aide de mon correcteur.


Sa façon de parler, sa façon de marcher. Sa façon de penser, ça... Il ne l’a jamais compris. C’en est devenu intolérable. Soyons heureux d’avoir eu partagé ce temps entre nous. Collez votre oreille contre l’oreiller. Personne ne va vous l’arracher, tout en collant la chaleur de votre corps contre nous qui vous accueillons pour le bon temps, les temps bons.



Il fut mort quelques instants peut-être. Il fallut que quelqu’un le fasse, alors il l’a fait à sa façon. Avec quelques regrets. Si peu. J’ai fait ce que j’avais à faire. J’ai tout planifié par mon esprit, mais plus encore, je l’ai fait à ma manière.


Je ne saurai jamais dit-il, quant au juste elle s’est approchée de moi.


Le soleil se l’Ève à l’ouest. C’est le temps des cow-boys et des canyons. Eux, les canyons sont encore ici. Le sombrero sous un arbre, une mitraillette et un puni de ne pas avoir obéi. Ça, c’est le reste. L’enfer au bout des doigts. C’est l’une des merveilles du métier d’écrivain.


Un peu fatigué de rire, il s’est mis à lire...


« Toujours pour exécuter mes travaux dans le cadre de la rédaction finale de mon prochain livre “CERN : La porte de l’enfer – La Guerre des mondes est ici, maintenant !”, j’ai fait l’acquisition du livre écrit par le psychiatre américain et lauréat du prix Pulitzer, le Dr John E. Mack, intitulé “Abduction. Human Encounters with Aliens.” (Enlèvement : rencontres humaines avec des extraterrestres). Il s’agit de la version originale publiée en 1994 par la maison d’édition américaine Simon & Schuster. Mon exemplaire comporte une couverture rigide avec une jaquette, tandis que les éditions ultérieures sont imprimées avec une couverture souple. Contrairement à l’idée que cela pourrait donner, mon livre ne traitera pas des “extraterrestres” de façon classique, comme la plupart des lecteurs pourraient se l’imaginer. De même, le Conseil européen pour la recherche nucléaire (CERN), ou plutôt le grand collisionneur d'hadrons (LHC), ne sera qu’un pivot autour duquel se développeront différents sujets, dont quelques-uns seront tout à fait originaux. Il ne faut donc pas voir en “CERN : La porte de l’enfer” un ouvrage d’ufologie.


Abduction. Human Encounters with Aliens, par John E. Mack

Je vous ai déjà parlé du Dr John E. Mack dans un article du 26 novembre dernier dans lequel je relatais qu’un groupe de 62 élèves de l’école privée Ariel à Ruwa, à la périphérie de la capitale du Zimbabwe, virent apparaître des “soucoupes volantes” et des “extraterrestres” dans la cour de l’école. Cet événement se produisit dans la matinée du 16 septembre 1994 et il fut bien documenté par de nombreux chercheurs, dont le Dr Mack. Ce dernier écrit à la page 5 de son livre : “À travers de nombreuses époques, les humains ont rapporté avoir été en contact avec une multitude de dieux, d’esprits, d’anges, de fées, de démons, de goules, de vampires et de monstres marins. Tous ont été dits pour instruire, dirigés, harcelés ou se lier d’amitié avec des humains avec des dispositions, des motifs et des objectifs variés. Alors que beaucoup de ces êtres semblaient pleinement à l’aise sur Terre, la majorité a effectué leurs visites depuis d'autres habitats ou dimensions.” »


Intéressant, se dit-il, mais, la limite de ses énergies pouvant être atteinte rapidement, il se persuade qu’une pause musique rock and roll s’imposât en ce moment. J’aimerais vous raconter, se dit-il, en pensant aux extra-terrestres que c’est un plaisir de vous rencontrer. J’ai beaucoup entendu parler de vous également de l’enfer. J’espère pour vous que vous ne voulez pas m’y jeter. Ils se mettraient à rire, c’est certain. Mais, moi, je garde le contrôle de la situation. Quand la chicane pognait à l’école, c’est moi qu’on appelait. C’était toujours ma faute. Alors, j’ai appris à expliquer les choses de manière qu’elles soient comprises. C’était un secret uniquement pour moi, en d’autres versions bien entendu.


Il s’amusait comme ça à se raconter aux générations suivantes qu’il savait être en train de laisser derrière et jamais dans l’oubli, mais eux, le savaient-ils ? La déception totale. On est dans un piège mental. Pourquoi ne le voyez-vous pas ? Vous refusez de croire un traitre mot.


C’est toujours le sujet de l’enfer. Qu’on le veuille ou non. Formulation dont je m’excuse à moi-même. Ce n’était pas voulu. C’est un sujet qui me préoccupe depuis l’Ange de dix ans peut-être... Le Yi King est un jeu plus qu’intéressant pour un esprit philosophique et un observateur expert des phénomènes de la pensée. J’y joue depuis des siècles. Les seuls pièges dont on ne peut s’extraire sont ceux du mensonge. J’appelle piège, l’énigme de l’interprétation dans une sphère miroir intérieure.


J’explore les styles dit-il.


Tendrement, il pianote une chanson sans mots et dont les notes sont de Crystal et de prismes numineux. Elle est adorée de son peuple, de son ennemi abhorré. La honte est l’ennemi. J’ai presque envie d’exagérer et faire comme si Germaine était là...


Quelles sont les citations avec numineux, Germaine ?


D’une voix encore un peu métallique, elle répond « L’Encyclopédie de L’Agora, deux, patron. »


Écoutez le « patron », vous pouvez laisser tomber, maintenant qu’on se connait. Allez !


« De plus, dans cette métamorphose elles revêtent un caractère numineux, c’est-à-dire qu’elles se transforment en représentations que l’on associe normalement aux représentations religieuses. Et... certes, l’image du “soleil noir” hante l’inconscient collectif de tout temps : pensons aux éclipses solaires, à la place qu’occupent les chiasmes insondés, les fosses hadales, les gouffres numineux, les vortex sibyllins… tant d’impressions fugaces où miroite l’Ailleurs mystérieux. »


Ah oui !


Germaine, apportez-moi le dossier du client numéro un. Et, dites-moi pourquoi vous m’appelez toujours patron.


C’est parce que vous me faites penser à mes desseins de haute couture. Vous êtes plein de décousus tout le tour du modèle.


Tout en ricanant, il pense aux secrets qui lui ont été confiés.


 
 
 

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