J'écris dans le désert
- avecdieuseul
- 2 avr. 2022
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 3 avr. 2022
Sablez le champagne !

Je me sens comme un orphelin très loin de chez-lui. Dans ce temps-là, je me réfugie en mon Dieu à moi, tel que j'ai commencé à lui parler durant des heures tout en m'amusant, croyant lui être utile.
Puis, sont venus les églises. La catholique en premier par les cursillots. Ils ont bien essayé de me faire comprendre, je me demande encore quoi. Je me demande, en pensant à la protestante, si ce n'était pas un refus de comprendre.
Le refus. Ce qui m'horripilait, c'était le viol de mon intimité, qui pour moi a commencé en 2001, le 19 février.
Un miracle du rosaire.
Guide-moi le long de cette route, car si tu me lâches la main je me perdrai. Je suis perdu et aveugle sans ta lumière, l'intelligence de la vérité.
C'était le simulacre de personnifications, de tentatives, de descriptions, de moi et ces descriptions en mises-en scènes ne collaient jamais et ça me paralysait. J'aurais aimé que l'on me parle, mais l'on parlait de moi. Jamais d'échange d'opinions, jamais d'échange tout court.
J'oublie que Dieu est pour et non contre moi et je pourrais affirmer que le contre m'est surtout venu des églises. C'est de l'amour de Dieu, dont on doit parler et rien d'autre pour reconnaitre ses manifestations. Propager de la peur, n'aide en rien la personne qui vit déjà dans la peur au quotidien depuis sa naissance.
Je n'ai jamais entendu un seul témoignage authentique de l'amour de Dieu dans la vie de la part d'un chrétien dans aucune des églises que j'ai fréquentées. Un témoignage personnel et non un slogan.
C'est ça le problème des chrétiens que j'ai rencontrés. Il n'y a rien de personnel. C'est comme la mafia.
L'on se sent presque condamné à mort, dès que l'on parle de l'amour de Dieu et terme de miséricorde. En 2022, le hashtag MISÉRICORDE n'existait pas.



1996, Bromont rue Shefford. C'est la dépossession.
Ma vie n'aura pas été vaine. J'ai cherché à tout justifier de la vie des êtres humains parce que autrement, mon père, ma sœur et mes amis étaient tous perdus aux enfers pour l'éternité.
Je ne me suis jamais senti à ma place en ce monde. Tout y est pesé en termes de bien et de mal et au bout du compte. C'est tout qui se retrouve dans la catégorie du mal, même le refus d'être dominé et traité comme du bétail.
Il fallait que ce soit ainsi. C'était bien organisé cette formation, mais presque rien d'humain. Heureusement qu'il y a eu cette chanson What A Friend We Have in Jesus…
Je n'ai jamais senti l'amitié chez les chrétiens. Que du jugement, de la condamnation, du mépris. Même le curé. Je me demande ce que j'avais de spécial, mais l'amour, je ne l'ai pas vu très souvent.
Je n'ai pas vécu beaucoup non plus. Je n'ai été conscient qu'en de rares occasions. L'orphelinat, St-Michel, Décarie, New Glasgow et puis, qu'importe ?
Ce que je réalise, sans abonder en ce sens, c'est que la société tout entière ne m'a montré qu'à me mépriser. L'accent en tout, est tellement mis sur le négatif, que plus rien n'a de valeur.
Je suis nu devant Dieu. Ainsi, vous n'êtes pas des dieux. Gardez-vous une petite gêne.










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