Je ne savais pas ce que c'était de haïr avant la CAQ.

Je ne savais pas ce que c'était de haïr avant la CAQ. Ce sentiment, en quelques semaines, m'a rendu dingue. Je n'ai plus de projets. Je n'ai plus confiance en quelque autorité que ce soit. Je n'aime même plus la musique. Je n'ai plus d'énergie pour quoi que ce soit. Je n'ai jamais su pleurer. Ça bloque dans mon ventre. Je n'ai que ma pauvre foi maganée par tant déceptions. Nulle part où aller. Aucune source d'aide.

Les églises, c'est pire que la CAQ. Masque à vie et interdit de manifester quelque questionnement que ce soit. Dictature totale de la pensée et hypocrisie, mur à mur.

L'oxygène 95% que j'ai acheté ne sert à rien côté énergie.

La machine à respirer, pas mieux.

Les compléments... long terme.

Je ne vois plus Dieu. Je ne l'entends plus. J'ai tassé des tas de "signes" qui habituellement me rapprochaient de lui, parce que trop s'étaient révélés faux. Plus, rien n'est un signe.

Ne reste le fait qu'aucun événement n'est un hasard.

Le problème, c'est de trouver à quoi sert l'évènement. Compte tenu de mes biais cognitifs.

J'ai toujours peur de Dieu des églises et de la ville.

Je me sens comme une bête loin de l'étable et qui voit la nuit descendre.

Dieu, toi, tu m'aimes. Tu es le seul dont j'ai cru l'amour.

Celles et ceux qui disent que tu ne m'aimes pas pour telle ou telle autre raison, sont des méchants. Et, à 15 h 33, un paquet de sirènes comme pour me rappeler cette parade rue principale quelques années auparavant.

Je mettrai l'un des masques de ma vie. Tout va bien aller.