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Je parle avec moi.

  • avecdieuseul
  • 11 avr. 2022
  • 2 min de lecture

Au ciel bébé minou


Si je me suis cru être le plus peureux au monde, c'est que la peur ou la peine ont la même signature vibratoire. Comme j'ai de la peine depuis que je suis au monde et que jamais je n'ai su m'en libérer. J'ai cru avoir peur tout le temps alors qu'elle n'occupe que quelques instants chaque jour. La peine, elle, ce sont des heures. C'est la peine que je cherche à fuir en tout ce que je fais. Elle me rattrape à tout bout de champ. Elle est aussi ma copine, car elles et moi nous nous reconnaissons et chacun peut témoigner de l'existence de l'autre.

Une personne presque, un persona, pour rire, pleurer, parler de tout avec moi, une personne qui m'aime. C'est ça ma peine. Il n'y en a jamais eu une seule. C'était impossible. Je n'étais pas conscient.


Ce que nous vivons en ce moment sur terre, nous le vivions déjà au quotidien, à des degrés différents. Le stress qui empêche la vie de s'épanouir.


Le Gros Something, me pressurise  et ce n'est pas sans raison. J'ai tenu la mort naissante dans mes bras. Mon bébé est mort.

Ce que je suis stupide ! Toujours à chercher un témoignage extérieur de mon existence, alors que ce ne pourrait être rien d'autre que le témoignage de l'existence d'une version instantané de ce que j'apparaitrais pour l'autre qui pourrait être n'importe quoi. Il est stupide d'avoir besoin du témoignage de notre existence par une personne autre que nous-mêmes.

Je me ressens. J'éprouve de la peine et plus intensément aujourd'hui parce que ma belle petite chatte blanche et grise douce comme une mouche aux pattes roses froides est morte et que c'est probablement moi qui l'ai écrasé.

J'ai compris qu'elle manquait d'air parce qu'aucun cri. Le livreur arrivait sur la galerie. Mon cerveau n'a pas réagi. J'aurais pu lui faire le bouche-à-bouche. Je l'ai calmé en espérant que ça se passe. J'ai prié. J'ai attendu. Je savais.


Elle témoignait de mon existence. Elle m'aimait. Elle me faisait confiance. Elle se sentait en confiance auprès de moi. J'ai manqué de calme. Le stress des derniers mois. Épouvantables.

À l'instant même où je me questionnais sur ma valeur doutant de tout en un instant, j'ai baissé les yeux et vu que tout ce que je venais d'écrire et qui me faisait éprouver un sentiment de culpabilité, contenais 333 mots très précisément et Dieu sait que ce chiffre pour ma part, à cet instant précis, signifierait un pardon. Et, la maman qui roucoule derrière moi. Elle aussi, Dieu la dirige. C'est pour ça que je me suis mis à l'aimer, comme une personne de ma vie.


Mon gros minou qui fait tout pour me consoler, ce "signe" et les roucoulements de maman, tu me parles mon Dieu. J'ai bien besoin que tu m'aimes et c'est toujours plus que jamais. L'amour, au travers qui ou quoi que ce soit, c'est toujours toi.


Autrement, les autres, ce ne sont que des projections desquelles tu t'empares au gré de ta sagesse.


Mais, voilà, comment se libérer de la peine ?

 
 
 

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