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Journalisation

  • avecdieuseul
  • 16 mai 2022
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : 18 mai 2022

Je ne veux pas être vu si faible. Descendre mes sacs m’épuisera, je le sais. Je viens de vivre une détresse respiratoire de plus de 12 heures. J’ai honte de manquer d’air quand il me faut parler.


Tant de mes peurs sont liées à ma respiration…


Le souffle au cœur… Mes parents m’empêchaient de jouer lorsqu’ils entendaient mon souffle.


En plus, je frôle la crise cardiaque, mon bras gauche n’est pas engourdi, mais les muscles pectoraux et dorsaux se déchirent.


C’est toujours moi qui me juge lorsque je peine à respirer ou n’importe quelle autres culpabilisation ou non-correctitude.


Que l’on entende mon souffle mettait ma vie en danger. C’est maman Alice qui me cachait dans la garde-robe et me disait de cesser de respirer.


Le bouffon qui voulait me tuer. Un bouffon derrière la porte de la cuisine, sur un balcon de 2ᵉ étages, c’est forcément une personne connue...


’If I had the heart of a clown” c’est lié au poêle à bois, la menace mortelle.






J’ose me poser la question de savoir : et si c’était un homme en uniforme que j’ai entrevu, et que maman Alice m’aurait dit que c’était un bouffon.


Était-ce maman Alice ou maman Rita ?


C’était avant mes trois ans. C’est certain.


Le poêle à bois, quand est-ce exactement ? Le faux Daddy (le frère de maman Rita) était assis piteux contre le mur. Et, la radio derrière moi, à ma droite, joue « If I Had the Heart of a Clown ». C’est lui que j’ai reconnu à l’orphelinat Marie, Reine des cœurs de « l’archevêché »… et maman Alice m’a consacré à la Sainte Vierge en me donnant un 2ᵉ prénom de son amie bonne sœur Carmelle.


Peut-être à Dover où le vrai Daddy, frère de Rita, serait venu en visite et m’aurait agressé ?


Je ne me suis pas enfui de l’orphelinat en le voyant dans le bureau, sans une peur importante, peur pour ma vie. Le poêle à bois, le rond du poêle ouvert, les cloches... les trois cloches, le feu de l’église.



La peur de mourir par manque d’air, de mourir étouffé. Cette peur est toujours accompagnée de la tristesse profonde. Le drame, les viols répétés à l’époque du « 3e étage », ainsi que l’abandon total, la vie avec le dangereux faux Daddy qui surveille mon souffle et le tremblement de mes mains, dont j’ai une peur morbide qu’elles soient vues, la peur de mourir, la panique devenue évidente pour tout le monde, issue de la confrontation et la dénonciation. Sans un seul mot.


Lorsqu’il y a crime contre moi, c’est moi que l’on accuse. L’ampleur des représailles, une fois le crime dénoncé, dépasse la simple collégialité professionnelle. Elles se répercutent dans toutes les fibres de la toile, tous les ministères. Et, qui perpétua cette crainte du feu, la peur d’être assassiné, sinon l’Église évangélique ?

 
 
 

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