La musique de Noël à longueur d’année
- avecdieuseul
- 30 oct. 2021
- 2 min de lecture
Je suis seul responsable de mes responsabilités.
Quand je n’arrivais plus à trouver une raison de vivre, je m’isolais et je finissais toujours par écouter de la musique de Noël. L’ambiance de Noël, les rues bondées de gens affairés à préparer la fête, l’accueil de l’autre chez-soi... en soi.
Mais c’était du toc mur à mur. Ils ne pensaient même pas à l’accueil et la réconciliation, ça n’a jamais existé que dans ma tête.
Certains Noëls, je me suis endetté pour faire comme l’on devait faire selon les pauvres signaux d’authenticité que je pouvais percevoir des autres.
Comment imaginer que l’on puisse être heureux et épanouis quand il nous est interdit de parler de Dieu, de politique, de religions, etc. Comment développer l’honnêteté quand la société nous interdit d’être tels que nous sommes.
Je rage, lorsque je me souviens de la confiance que j’ai accordée à toutes celles et tous ceux que j’ai payé directement ou par mes taxes et impôts pour m’aider en cas de viol quand j’étais enfants, en cas de tentative de meurtre une fois adulte. Les médecins et la justice de merde réservée aux riches en même temps que le droit de tuer et de voler. Les élites et leurs religions cachées.
Mais. Mais. Mais. Toujours ce mot. Je fus donc, moi aussi, masqué de tabous et d’interdits tout au long de ma vie. J’ai donc été moi, pour l’autre, celles et ceux que je critique aujourd’hui, et ce, depuis ma naissance. Même bébé, j’ai dû adapter mes mimiques qui sont devenues des actes et je suis devenu acteur de vies qui n’étaient pas ce que je suis. Ça a duré quarante-huit ans avant que je démissionne de cette troupe de théâtre qu’est le bon peuple. J’ai gaspillé tant d’années à attendre des autres non pas comme un droit ou un privilège, l’amour des autres, mais bien comme seul moyen d’obtention jusqu’à ce que j’admette l’incompétence à aimer, l’incompétence à aider de toutes celles et de tous ceux qui promettaient le contraire, dans la sphère privée comme dans la sphère publique.
Ce n’est que du jour ou j’ai ajouté à mon rôle d’acteur, celui de spectateur de mon jeu. J’ai découvert que me connaitre tel que je suis sans condamnation, c’était ça l’amour dont j’avais besoin. Ce que l’on veut des autres, de l’altérité, c’est être reconnu pour qui nous sommes dans le secret de nos cœurs. C’était à moi de le faire, et non, aux autres.
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