La réalité dans une chanson pour enfant.
- avecdieuseul
- 19 sept. 2021
- 6 min de lecture
Dernière mise à jour : 20 sept. 2021
Extrait de mon prochain livre
... Puis, après avoir eu entendu dans ma tête quelques paroles que je n’arrivais pas à associer à un titre... j’ai écouté un peu plus, et j’ai perçu une chanson pour enfants. Une chanson que je ne prenais pas vraiment le temps d’écouter lorsqu’elles arrivaient souvent je n’écoutais que les premières paroles et je passais à autre chose, mais aujourd’hui, elles prennent beaucoup plus d’importance.
Hou hou hou hou…
À minuit dans le bois,
Quatre petits frères et sœurs
Qui se meurent de peur
Dans une cabane en bois.
« Grand-père, est-ce le vent
Qui gémit à la porte ?
— Non, c’est pas lui, attends…
C’est le loup, mes enfants !
“Mon fusil, que je sorte…
Pan ! Pan ! Je l’ai tué.
Dormez tous à présent,
Je pousse le verrou.”
Hou hou hou hou…
Une demi-heure après,
Le cadet chuchotait :
“Grand-père, est-ce la grêle
Qui roule sur la tôle ?”
“Non, c’est un bruit de chaîne :
Ce doit être un fantôme.
J’y vais, mon pipanprêle…
Oui, c’était un fantôme.
» Avec son âme en peine
Qui voulait des prières,
Je l’ai occis, le drôle :
Il ne reviendra guère ! »
Hou hou hou hou…
« Quelle est cette lueur ?
On dirait un fanal
Derrière le canal.
Grand-père, est-ce normal ? »
« C’est pas le jour encore,
Bougez pas, mes gamins.
Je retourne dehors
Avec mon pipanpin. »
« C’était un feu-follet.
Je l’ai eu au mollet.
Dormez, il est parti
Au fin fond de la nuit. »
Hou hou hou hou…
« “Grand-père, y’a un grillon
Près de la cruche à vin.
— N’aie pas peur, mon garçon,
Pinpon, c’est un lutin.
» Mes cartouches, mon fusil,
Mes bottes près du lit.
Plongez dans le sommeil
Pendant que moi je veille. »
Grand-père, plus puissant
Que le grand Manitou,
À grands coups de pan-pan,
Arrangeait tout, tout, tout.
Hou hou hou hou…
Après qu’il fut bien mort,
Sommes allés voir dehors :
N’y avait pas d’esprit,
Ni magie ni bandit.
Y’avait le vent, la grêle,
La goutte d’eau aussi,
Et l’insecte si frêle
Qui s’éclaire la nuit.
En même temps que panpeur,
Est mort sorcellerie,
Et la stérile peur
Qui nous cachait la vie.
Hou hou hou hou…
« Hou hou hou hou » les premières comme les dernières paroles ou plutôt les sons plus particulièrement le son ou, nous font penser à la peur, à un climat de peur. C’est le premier son que l’on exprime aux enfants quand on veut évoquer la peur.
Et c’est ce que nous vivons à tous les jours à une intensité presque insupportable et qui de fait en pousse plusieurs au suicide.
« À minuit, dans le bois… quatre petits frères et sœurs, qui se meurent de peur, dans une cabane en bois. » Minuit c’est l’heure du crime dit-on, l’heure de la limite du présent jour, de la fin du présent jour... Et, l’on dit qu’il n’y en a qu’un. De la fin de la vie donc, du danger, du danger de mourir, du danger mortel, tout le sens de la menace, de l’alerte. Le stress. Même ces paroles prennent un sens encore plus lourd aujourd’hui et plus que jamais dans ma vie, et encore plus ce que jamais, dans toute l’histoire de l’espèce humaine.
Quatre petits frères et sœurs, c’est deux couples. Un peu comme Adam et Ève en tant que premier couple et le deuxième toute sa descendance. Donc tout le monde. Les vaccinés comme les non-vaccinés, puisque l’on vient de nous diviser en deux races, en deux espèces, occupant la même planète. Donc tout le monde habite une cabane en bois. C’est-à-dire, une demeure insécurisée, facile à enfoncer.
L’espèce humaine se meurt de peur dans son corps, comme cabane en bois, oui, mais plus encore fragile est son identité, la demeure de son âme.
« Grand-père, est-ce le vent qui gémit à la porte ? — non, ce n’est pas lui, attends… C’est le loup, mes enfants ! »
Grand-père est-ce le vent qui gémit à la porte, c’est l’espèce humaine qui au lieu de se demander à elle-même quelle est la nature du danger qui génère en eux la peur, pose la question à ceux-là mêmes qui la génère. Bien sûr, nos dirigeants nous disent à réfléchir à la question et nous arrivent avec une définition il s’appelle pandémie une maladie tellement dangereuse qu’il faut la traquer avec les armes atomiques presque. Une maladie qui n’est pas plus dangereuse qu’une simple grippe saisonnière. Un danger qui a toujours été présent et auquel nous avons toujours fait face de façon victorieuse, dont on déforme la nature par des raisonnements de cruches, pour le faire passer pour un danger mortel tel il nous faut arrêter la vie normale sur la terre.
Ce danger est bien réel qu’il soit elle que celui dont on nous parle ou autre. L’épuisement des ressources sur la planète par exemple. Nos scientifiques en sont arrivés à la conclusion qu’il fallait exterminer presque la totalité de l’espèce humaine. Si je me mets à leur place, je crois qu’ils ont raison. C’est grave à dire, mais c’est comme ça. En partie à raison de la limite des ressources. Et, il faut bien le dire. À cause du comportement, des êtres humains entrent eux, à tous les niveaux.
Mais c’est faux. Monsieur et Madame tout le monde ne pensent qu’à survivre et se reproduire, honnêtement, dans la mesure du possible. Nous ne recevons que l’éducation que nous para peuvent nous apporter. C’est-à-dire une culture. La mienne est judéo-chrétienne moderne, car en 2021 lorsque l’on est de culture judéo-chrétienne, l’on est aussi influencés par toutes les cultures, ce qui complique un peu les choses.
Or donc, nous faisons face à une menace d’extinction massive « non naturelle », décider, planifier et exécuter par nos gouvernements. Je ne sais pas s’il est raisonnable d’espérer que ce plan échoue j’ai bien l’impression tellement avancée réalisée en bonne partie il peut être est-ce même le sujet de certaines négociations déjà en cours à certains niveaux.
« Mon fusil, que je sors… Pan ! Pan ! Je l’ai tué. Dormez tous à présent, je pousse le verrou. »
Si ce scénario de réalité présent, se déroule un peu comme dans le message de sagesse de cette chanson l’on nous fera croire que la sécurité est à rétablie, mais ce ne sera que partie remise et l’on nous présentera une autre raison d’avoir peur, géante quelque temps après. Hou hou hou hou…
« Une demi-heure après, le cadet chuchotait : Grand-père, est-ce la grêle
Qui roule sur la tôle ? » Comme je disais plus haut, nos recevons de nos parents et donc les enfants réagissent comme leurs parents à la menace mortelle.
« Non, c’est un bruit de chaîne : ce doit être un fantôme. J’y vais, mon pipanprêle… Oui, c’était un fantôme. Avec son âme en peine qui voulait des prières, je l’ai occis, le drôle : il ne reviendra guère ! » Encore et toujours, le même scénario se répète et se répète encore. Les gens à qui nous posons des questions nous répondent en nous disant ce qui fait le plus possible notre affaire et ainsi nous manipule parce que nous leur permettons de nous manipuler. Il faudrait nous-mêmes occire nos pensées des fantômes qui les habitent de drôle, comme dit Félix Leclerc. Je l’ai oxyde drôle il ne reviendra guerre ça marche rire de soi même dans la glace. Parce que dans le miroir l’on verra que les personnes à qui l’on voudrait dire telle ou telle autre chose sont en nous-mêmes puisque c’est nous-mêmes qui les définissons. Hou hou hou hou…
« Quelle est cette lueur ? On dirait un fanal derrière le canal. Grand-père, est-ce normal ? » « Ce n’est pas le jour encore, ne bougez pas, mes gamins. Je retourne dehors avec mon pipanpin. C’était un feu-follet. Je l’ai eu au mollet. Dormez, il est parti au fin fond de la nuit. » Hou hou hou hou… « Grand-père, y’a un grillon près de la cruche à vin. — N’aie pas peur, mon garçon, pinpon, c’est un lutin. Mes cartouches, mon fusil, mes bottes près du lit. Plongez dans le sommeil pendant que moi je veille. » Le grand-père c’est le passé, la culture, c’est le vécu, l’expérience, les mensonges qui trainent derrière elle l’histoire de l’ignorance.
Grand-père, plus puissant que le grand Manitou, à grands coups de pan-pan, arrangeait tout, tout, tout. Ici, Grand-père, c’est le fait religieux de l’autorité l’ombrage de Dieu. Dieu méprisable en l’homme, car c’est l’homme qui tue ses semblables et leur imposent les chaînes du consumérisme, cette vague étourdissante qui a ravagé la planète. Quand l’homme néglige les acquis de la sagesse, donc son Histoire et qu’il n’enseigne pas à ses enfants l’obligation morale de toujours, se permettre la remise en question sur la véracité et l’utilité de tout, il condamne ses enfants à l’esclavage des tabous, le masque et la distance entre tous ceux qui, au contraire, doivent se rapprocher par le partage de l’authenticité. Mais, les maîtres, celles et ceux qui détiennent le pouvoir de contrainte, sont ceux qui nous ressemblent le plus. Toujours prêt à tricher pour peu que le risque de se faire attraper soit négligeable. Hou hou hou hou…
Après qu’il fut bien mort, nous sommes allés voir dehors, dans la vraie vie : il n’y avait pas d’esprit ni magie ni bandit. Il y avait le vent et la grêle, la nature, le cosmos, les lois naturelles, les équations, les convergences, la goutte d’eau aussi, et la clarté en vérités articulées, comme la « mouche à feu », la luciole, l’insecte si frêle qui s’éclaire lui-même la nuit. En même temps que « panpeur », la mort de la peur signera la mort de la sorcellerie, et la stérile peur qui nous cachait la vie. Hou hou hou hou…
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