Noël, c'est ça.
- avecdieuseul
- 23 oct. 2021
- 3 min de lecture
Dernière mise à jour : 26 oct. 2021
La conscience, c’est le déploiement de la vérité.

Que cela donne-t-il ? Quand on pose cette question, c’est que dans le fond, ce que l’on dit vraiment, c’est que l’on est insatisfait de la vie. Il n’y a plus de société. Qui aurait envie de risquer sa vie pour une bande d’imbéciles ?
Fini les publications inutiles sur les médias sociaux. Mais, qu’est-ce qui est utile ? Tout a été dit et publié, et ce, de toutes les manières possibles. Toutes les images, toutes les photos, tous les mots, tous les films, tous les reportages, tous les commentaires. Il n’y a rien à faire.
Tout ce que nous avons fait de bon, conduit au même résultat, que tout ce que nous avons fait de mal. Nous nous sommes mis dans la merde !
Un langage pour communiquer quoi ? Nous utilisons les autres comme des biens, des os à gruger, des cuisses de poulet. Au début tout va bien. À la fin, il ne reste qu’un os à jeter. Nous sommes des entités vivantes dépendantes de ce que nous puisons dans le reste, de ce qui n’est pas nous, de ce qui est le reste, l’autre, l’altérité.
En relations humaines, nous arnaquons l’autre en cachant notre égoïsme, car notre but n’est pas son bonheur, mais le comble de nos besoins, qu’ils soient ou non légitimes. Nous sommes comme les politiciens corrompus, en ce sens.
Tout ça n’est qu’illusion. L’autre n’est que l’image que je m’en fais, que la représentation mentale de mes biais cognitifs.
Si, au contraire de ce que nous pensons, ce monde était tout à fait parfait ?
Être ou ne pas être, dans le fond, ne laisse aucun choix, entre rien n’est impossible, et, tout est possible, si donc nous sommes, c’est dons que tout impossible. Si tout est possible, le mal l’est autant que le bien. L’un comme l’autre se doivent d’être et d’exister et c’est ici que le concept de temps importe, car un jour nous pourrons dire que le mal fut et que seul est resté le bien, car au début de toute prise de conscience rien n’est parfait. L’imparfait étant moins bien que le parfait, il est le mal qui précède en niveau de conscience, le bien.
Tout aujourd’hui est parfaitement déployé de manière à parfaitement engendrer demain. C’est un peu comme de ne rien dire, sauf si l’on y croit, car ainsi, il n’y a plus aucune raison de se plaindre. Nous ne sommes pas victimes, mais acteurs et spectateurs.
Noël, c’est ça.
La paix, c’est en mon cœur et dans mon cœur seul qu’elle doit se faire, puisque tous les autres, ceux que j’aime comme ceux que je n’aime pas, s’y trouvent. Tous en un seul lieu, un seul quanta d’univers, une seule bulle dans la bulle des mondes. Un ensemble de représentations mentales faites de quelques joules d’énergie, de quelques calories.
C’est triste de voir la futilité des scénarios que l’on se construit pour vivre. Hollywood nous en a présenté plusieurs versions. Et, celles qui se déroulent dans nos têtes ne sont pas mieux ni pires. Sauf là où elles ont des effets. C’est-à-dire qu’un film que nous n’avons pas visionné, n’en aura aucun sur nous, tandis que les scénarios que nous entretenons, ce sont nos films préférés en genre, en style, en effets spéciaux, en acteurs, en musique, en surprises, en drames, en horreurs, en intelligence comme en folie, et donc, ceux qui ont le plus d’effet sur nous.
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