Noël, ça sert à quoi ?

Je m’efforce à changer mes habitudes, celles qui me campent dans un rôle de victime où je. Suis totalement impuissant face à la situation actuelle.

Je ne suis qu’un vieux dont plus personne ne veut, comme si ma présence ici était le résultat d’une usurpation d’identité. Comme si je n’étais plus citoyen parce que je suis vieux dans un premier temps — l’âgisme ça existe chez 95 % des gens et parce que je refuse de vivre selon les règles du nouvel ordre mondial et sa bande d’enculer au pouvoir dans tous les pays.

Je prends le pari Spinoza à la Pascal, je n’y ai rien à perdre que de ne rien faire de plus que me protéger dans ma demeure. Ici, quoi que veuille tenter la cheffe de la police guette ta peau du Québec, elle pourra aller se faire foutre par qui ou quoi elle voudra. Si ses tueurs à gages essaient encore une fois d’entrer chez moi, ce sera au péril de leur vie.

Pour tout le reste, comme on m’empêche de gagner ma vie en bloquant toutes mes tentatives de publier mes livres qui dénoncent le pire crime de la CAQ, je me dis que c’est parfait. Que les choses soient ou non comme je les voudrais, c’est parfait comme ça.

Je n’ai plus envie de me battre et c’est parfait comme ça. J’ai envie de dormir toute la journée et c’est parfait comme ça.

Je prends soin de mon bonheur, de ma satisfaction de vivre. Mes douillettes sont affectueuses autant que mes deux chattes.

Je fais jouer de la musique de Noël à longueur de journée, même lorsque j’écoute un film ou une conférence sur YouTube. C’est parce que Noël, c’est le sens de ma vie. Ma vie n’a aucun sens sans la réconciliation de Dieu avec les hommes.

La réconciliation de toutes les personnalités dont Dieu s’est servi pour m’accompagner tout au long de cette vie. Celles et ceux qui m’on fait du mal et aussi celles et ceux à qui j’ai fait du mal. Celles et ceux que j’ai mal aimés. Celles et ceux de qui j’ai exigé ce qu’elles ou ils ne pouvaient donner. Nous sommes tous nés ignorants et l’on nous a tous menti sur tout depuis la tendre enfance.

Nous avons tous été meurtris par la vie et nous avons tous participé à créer ce monde dans lequel certains voudraient retirer nos places, notre droit de vivre libre des abus des autres.

Pour arriver à pardonner à mes pires ennemis, celles et ceux qui ont triché en justice pour me faire porter leurs crimes ou les crimes de celle et ceux qui les ont rendus criminels eux-mêmes... Peu m’importe ? Nous étions tous humains, avant.