Qui suis-je ?

Un être vivant dont la première préoccupation même lorsque inconsciente est de survivre à tout ce que sont les circonstances.

Sensible, fragile, imprévisible, aux aguets du danger, des jugements, des projections d'autrui sur moi, des manipulations de tout un chacun. J'éprouve une tristesse permanente à vivre depuis des mois. Ma vie était fondée sur un projet de développement de méthodes d'apprentissages et je n'en vois plus la réalisation possible ni même utile. Cette crise dure déjà depuis trop longtemps. Je ne sais plus ce qu'est l'espèce humaine. Je ne sais plus qui je suis. Je n'arrive plus à me concentrer sur une tâche obligatoire, plus que quelques minutes. J'ai de la difficulté à respirer. De plus, je crains une guerre chimique. Déjà, je suis sensible aux émissions de plus en plus fréquentes de formaldéhyde. De surcroît, je me suis procuré deux masques grade chimique. L'un couvrant le nez et l'autre le visage au complet. J'ai aussi acheté des bonbonnes d'oxygène à 95 %. Je suis en détresse respiratoire permanente depuis 2014 suite aux effets secondaires d'un médicament que j'avais pourtant refusé et que l'on m'a refilé sous un nom différent. Aussi, plusieurs compléments alimentaires favorisant la production d'ATP. Je sais ce que c'est que de manquer d'air. C'est la panique totale. Par ailleurs, je ne sais pourquoi j'ai ce besoin de partager mes opinions et états d'âmes. Presque personne ne lit. J'ai pris l'air. Deux fois cinq minutes. Devrais-je acheter un vélo pour "maigrir ». C'est par le jeune que j'avais maigri et non le vélo. Ma grande déception, ce sont les miracles espérés qui seront bientôt venus. Je n'y crois plus et si cesser d'avoir foi en une chose demandée des milliers de fois, l'annulait, ce ne serait que trahison de plus du Dieu tel que l'on m'en a parlé. Je suis celui qui n'a plus de projet de vie. Je vis dans un camp de concentration moderne. Ma cellule, c'est chez-moi. C'est mieux qu'une cage. Si j'avais de l'énergie. Probablement que mes passions reviendraient. Le stress des deux dernières années, m'a complètement épuisé.