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Simultanément, les uns et les autres.

  • avecdieuseul
  • 25 déc. 2021
  • 10 min de lecture

Tous au combat des maux qui nous affligent intérieurement. C'est en nous qu'il faut combattre, dans l'invisible puisqu'ils se cachent derrière des masques humains.


Si j’avais le cœur d’un bouffon



Il y a eu un important grinch vers deux heures cette nuit. Tout s’est mis à clignoter et des lumières rouges, bleues, vertes, jaunes, j’en ai plusieurs. J’ai vérifié le groupe piles de secours. Rien. Je ne savais pas ce qui se passait. J’ai rallumé l’ordinateur principal. Puis, j’ai réalisé un saut de trois ou de vingt-et-une heures aux horloges du studio.


J’ignore comment ça va tourner, mais je sais que ça va mieux pour beaucoup de monde. Les nouvelles, elles, elles suivent leurs cycles en réactions habituelles.


Les mauvaises nouvelles, est-ce que c’est moi aussi ? Les enfants en Allemagne se font humilier devant la classe. Ça, ça m’est arrivé pas à peu près. Je trouve le jeu faux. La kabbale ne suis fait plus corps.


Suite de la suite de Je suis Bozo


Il cherche un synonyme. Ouais... Il a trouvé. Miséricordieux.


Nous sommes dimanche matin. La mer est belle le ciel est calme. Ferme ta gueule et rame mon frère Giacomo. Nous allons y arriver. Mon amour de petite tigresse vient chanter en moi, l’épouse que je suis. Ne va-t-il pas neiger mes sœurs et mes frères, par-dessus les ponts que nous allons créer ? Cette couleur est tellement belle-blanche et blanc beau que ça me fait, de manière audible, penser à Noël. Les clochers de Barcelone me reviennent en tête, et ça sonne.


Le premier dernier Noël ou le dernier premier, comme vous voudrez. Pour mon cœur d’enfant, pourvu que ce soit Noël aux villages d’antan comme chez ceux de demain, je suis content.


Sandra, ma pieuse ivoirienne, tu es en toutes les femmes bénies comme une très Sainte Vierge et en elle, elles sont toutes belles comme en Maria Spinettza, Myriam, Claudette, Nicole, Dalida, Ginette et ses lunettes qui gèle le ventre, Cléopâtre, Rose, Huguette des champs. La première de mes 11 ans, c’était celle qui chantait Bambino. Quels beaux souvenirs ! Ne va-t-il pas neiger les enfants, ne va-t-il pas neiger des bambins uniques comme les flocons de neige ou il a neigé à enterrer le temps. Chose certaine, le blanc éclaire la nuit en fiesta d’étoiles et de lueurs bleues et boréales comme le manteau de la nuit lactée. Une étincelle fait jaillir toute pensée. Une pensée peut vous conduire de la lune à la terre en une fraction de seconde, ou le contraire si vous choisissez.


Dans une sensation interne, une joie, une tristesse, un bol de gruau, un matin de soleil. Avec un peu de cannelle, ce merveilleux fruit d’éternité flottant sur les rivières de laits et de miel de la Bible, de noires forêts ensoleillées comme les cailloux très anciens, les grands-pères des cailloux en tapissent la couchette… Quelle couchette ? Le lit de la rivière. Il rêve en silence, des punitions éternelles qui un jour, prennent fin comme dans le coran, des animaux qui guident les femmes et les hommes chez les chefs indiens qui ont enseigné les associations de stratégies, visibles à l’œil nu entre diverses espèces. Le corbeau et le loup isolé et affamé. C’est la survie de nous tous qui en dépend et qui existe même quand on ne les perçoit pas.


Les dolomites qui me font imaginer de petits points en saillie pour celles et ceux qui n’ont pas encore retrouvé la vue. Ça nous aide à percevoir de ce regard perce neige qui traverse même les plus durs des cailloux, ceux qui entoure le tout ou tout le ciel. Ce ne sont plus vraiment des cailloux à cette distance dans le temps. C’est la mince paroi infranchissable, parodie d’infinis, la limite de l’univers, le contenant ou la bulle des mondes, pour les cœurs des plus vieux, des plus vieux des enfants, des plus vieux enfants.


Noël… J’en perds mon latin. Ce qui dans mon cas est assez facile puisque, je n’ai jamais eu le temps, dans les derniers siècles, de le réapprendre vraiment. La mémoire est bien conçue, car elle oublie ce qui n’importe pas assez souvent. Je sais en revanche ou d’autres parts comme cependant, que les enfants commencent à vieillir très rapidement dès la naissance et même avant. Je l’ai appris d’un instant à l’autre en avançant comme en reculant avec mon premier avion.


Eh oui, l’on recule assez souvent quand on pilote un appareil léger comme le vent. C’est une affaire de conscience. Le vent gagne souvent l’autorité du choix de la direction. Il faut aller plus vite que lui lorsqu’on lui fait face. S’en servir comme les premiers pilotes de planeurs qui les ont approuvés. Eux donc, qui ont apprivoisé les vents pour en faire des symphonies de libre obéissance aux lois des ailes.



Tout ça, c’est bien beau, mais revenons aux choses sérieuses. J’ai des programmes à réécrire pour mon seul et unique client finalement. L’autre ne veut pas qu’on parle trop de lui et je le comprends parce que j’en ai entendu de toutes sortes comme de toutes les couleurs sur son compte.


Certaines des anciennes versions de moi-même, ont quand même, parfois, comme à l’occasion ou tout autant, de temps en temps envie d’en décrire certains aspects. Alors, j’ai prévu dans l’invisible et révocable contrat forcément transparent, une clause de sans-préavis, comme dans l’instant où je le décide, quelques changements que ce soit, au dit contrat et, avec sévères pénalités payables simultanément ou le seul délai du respect de la politesse.


Amusante Grâce, combien douce est ta musique, celle qui sauva l’épave que je suis dans beaucoup de mes versions ! Sans ton aide, chers pays de grâce, je n’y serais pas parvenu. Mon Père m’a dit, lave-toi les pieds toi-même en un froid paradis. Je suis fidèle à mes amis comme à mes ennemis qu’il m’a enseigné à aimer jusqu’à plaider pour eux.


J’ai fini par obéir à cause de l’odeur nauséabonde que je dégageais. Pas mes ailes. Mes pieds qui calèrent dans la bouette. Quand j’ai mes ailes, je suis un peu obséquieux. C’est un drôle de mot obséquieux. Les obsèques, si vous saviez comme ça me tombe sur les nerfs. Je déteste perdre des amis. Ça dure trop longtemps et je finis par m’en ennuyer.


Je suis obligé de prendre du Prozac et, grâce au calme plus qu’à la chimie qui tout de même le produit avec le bon dosage et graduellement, la rosée sur les feuilles des arbres revient me troubler le cœur de chants d’amour pour Dieu parce l’agitation que me cause les tensions entre amis ou peuples étrangers les uns aux autres, me pèse en fardeaux multiples. Et il fait des promenades avec moi et me dit que je lui appartiens et que jamais l’on ne pourra me toucher sans sa permission ou la mienne et ça, c’est la partie qui m’inquiète.


Heureusement que je sais ne m’inquiéter pour rien d’autre que, des programmes plantés dans ma pauvre petite ou grosse tête, question de distance ou de perspective si vous préférez. Géante parfois ! Tellement je me pense occasionnellement, moins que rien et que toutes les versions de moi-même sont d’accord pour dire que c’est vrai, ma petite tête robotisée devient soudain, ou, graduellement humaine. À mon sens, c’est une bonne nouvelle. Je suis à nouveau sensible à ce qui se passe dans mon ventre.


Dans les boites de nuit, j’ai dansé nu. Il nous fallait bien gagner nos vies quand même, quand on était rejeté par tout le monde et probablement dans tous les pays, mais la nature — au sens ou Spinoza en parle, l’être et l’étendu si je me souviens bien des termes, — a d’infinies façons de s’exprimer.


J’ai fini par comprendre que c’était peut-être de la colère contre les erreurs de ma mère. Les erreurs oui. Ma mère, parfois oui. C’est parfois nécessaire pour comprendre. Passons pour l’instant. Choses certaines, mon père qui nous violait. Enfin, ma mère aussi. L’inceste est un sujet difficile à aborder. J’en bafouille.


C’est que les dommages dans la tête des enfants surtout, sont insondables. À un certain point, dans une certaine mesure, pour certaines et certains, c’est de tout que l’on doute après. Si ce qui me donne la vie, la menace, la vie de chaque instant devient ou source de vie ou source de mort dans le mensonge et la vérité ou dans la vérité des dommages des mensonges. D’une perspective plus large ou en développement de principe, c’est le mensonge qui fait le plus de mal et plus il est commis par une autorité essentielle comme l’église, l’autorité gouvernante et tous ses représentants employés ou mandatés avec ou non-salaire, plus le dommage est grand et pas uniquement chez les enfants-enfants, mais aussi chez les enfants adolescents, les enfants adultes, les enfants vieux. Je pourrais aussi réécrire tous les titres que l’on peut imaginer. Les enfants curés, les enfants-éducateurs, les enfants-politiciens, les enfants-partisans, les enfants-silencieux... mais, ce serait trop long et fastidieux. Servez-vous de ma tête si vous ne savez pas encore vous servir de la vôtre et cessons de nous opposer les uns aux autres et unissons-nous dans une cause respectable de tout le monde, celle de la famille à qui l’on garantit la liberté de conscience en tout ce qui concerne le corps dans toutes ses dimensions ainsi que ses façons de penser. Trois des domaines où chacun doit être maître et souverain.


Je viens d’un milieu bizarre où les gens ne se parlent jamais pour de vrai. Ils sont tous masqués de tabous et de préjugés. Quand j’entendais ce mot, les quatre ou cinq premières mille fois, je me disais que je n’en avais pas ou que ce n’était pas ma faute, mais ce n’était pas vrai. J’en avais.


J’en avais plusieurs. Les hétérosexuels, je voyais bien qu’ils n’étaient pas plus heureux que moi, parce que le nous, je ne l’avais pas bien compris en première année. Pour moi, c’était les autres oui, mais dans ma tête ça ne représentait rien de vrai ou d’utile. Quand personne ne vous a jamais enseigné comment il faut faire pour entrer en relation réelle avec sa façon d’éprouver ce qu’elle pense et encore plus, si l’on ne vous a jamais expliqué à quoi servaient les émotions de craintes, de maux de ventre, d’envie de disparaitre parce que le regard des autres est tellement différent de tout ce que vous avez vu avant. C’est comme si de toute ma vie, je n’avais vu que des visages de plâtre et que soudain, une soucoupe volante dans les yeux. J’ai aussi servi à développer plusieurs jeux, vous savez, ce que l’on utilise de mieux en mieux lorsque l’équipe de développement est aguerrie à comprendre les impliquassions négatives que peuvent avoir les scènes, ou comportements d’entités de quelque nature que ce soit parce que c’est dans la tête que la joute s’imprime. Et, la tête non plus, personne ne vous a montré comment vous en servir.


De là l’expression « sert-toi donc de ta tête » et pas uniquement de celle des autres. Ce qu’ils pensent tu ne le sauras jamais tant que tu ne sauras pas ce qui se passe dans ta tête à toi. Mais si tu penses l’avoir perçu, décris-le dans un cahier. C’est une mine d’or, de laquelle tu dois puiser pour enrichir ton vécu, parce que c’est une partie de toi-même que tu vas avoir l’occasion d’apprivoiser.


Chaque fois que tu trouves l’une des versions de toi-même, aime. Fais-en une toune classique ou une chansonnette dans ta tête, même si elle ne contient qu’un mot.


Tu vas te rendre compte que parfois l’on est déçu et très longtemps triste parce que ce que l’on désirait dans sa tête n’arrive ou ne se produit pas dans la réalité, mais c’est facile de retrouver la joie de vivre. Tu n’as qu’à améliorer le scénario. Si c’est un scénario que tu n’as pas envie d’améliorer, imagine-le dans une boite marquée du titre dont tu es certain de te souvenir si jamais tu voulais la retrouver et ajoute y la mention qui exprime bien ce que tu choisis d’en faire, à ce moment bien précis si jamais tu avais envie de ressortir cette boite pour lui apporter des modifications et étampes une date d’expiration qui effacera la boite au complet avec et en même temps tout ce qu’elle contient.


S’il s’agit de choses hors de ta connaissance, cherche et tu vas trouver. Comment trouver ce que l’on cherche ? Généralement, il importe de commencer par nommer ce que l’on cherche. Une expression assez précise pour reconnaitre ce qui ressemblera à ce que tu cherches, mais il y a d’autres méthodes ou il faut joindre à cette démarche l’intuition. Comment reconnaitre tes intuitions ? C’est simple. Tout en te déplaçant physiquement si tu n’es pas à une table de travail, mais la plupart du temps à l’ordinateur. D’une application à l’autre, garde un œil sur ce qui te saute aux yeux ou aux oreilles, si tu es en train d’écouter de la musique ou si un bruit te fait éprouver une peur ou te rappelle quelque chose. Même chose pour quelque sensation que ce soit.


Il n’y a qu’une règle à suivre, c’est de garder le contact avec le ventre et le cerveau. De fait, les sages vraiment sages te diraient que c’est tout le corps et même au-delà qu’il faut imaginer, que ce soit ou non les yeux fermés, mais pour moi, c’est plus facile les yeux fermés. Dans le noir, j’ai peur. Pas toujours, mais j’aime bien aussi l’éclairage de mes écrans, des barres d’alimentation électrique, les lumières témoins, mes horloges, l’une blanche et l’autre rouge. Pour un ange qui occupe mon poste, c’est utile. Aussi les reflets de tout ce qui brille dans ma chambre. Pas tellement moi-même, mais mon grand miroir. Les utiles miroirs que j’ai collés au plafond. Mes lampes vitaminées parfois, mon casque en cuivre tout bosselé des coups qu’on m’a assénés sur la tête. Les notes de mon piano. Mon cœur noir en plastique. Mes cadres, mes bibelots, ma grande femme africaine, mes éléphants, bouddha, Shiva, Krishna, Yoda oups je me trompe. Les douze apôtres et Jésus avec Mado sur l’épaule qui le chérit, maudit chanceux. Moi, j’ai envie de me plaindre. Non, mais. Pensez-y, je suis Adam. Je les veux toutes. C’est mon Espagne, mon Brésil, mon Italie, etc. Brahma voilà. Je suis venu, j’ai vu…


Les sirènes de police me rendent nerveux. Je me dis qu’ils veulent faire peur au monde. Remarque que je suis en sécurité, dans ma prison d’ange qui peut à tout instant s’envoler, mais on m’a coupé les ailes si souvent que je n’ai plus envie de sortir. C’est un peu comme un couvre-feu virtuel o une annonce de couvre-feu. Vois-tu, l’intuition c’est parfois comme ça. Un évènement qui collera peut-être à la réalité de demain dans les nouvelles. Si c’est annoncé, c’était une bonne intuition et parfois tu sais tout de suite que ce que tu prévois est juste. Il arrive que l’on espère se tromper comme présentement. Les gens sont à bout de nerfs et s’il fallait qu’ils exagèrent, je crains que l’hiver fût dur en dommages causés par les vents nord-ouest. Quand même encore doux.


Je prends une pause. J’ai assez travaillé disait le grand-père, proche d’être épuisé.


Tout petit cadeau, mais combien vrai.



À quoi ressemble notre journée de Noël https://youtu.be/vMBxzYD4Qxs



 
 
 

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