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Synchronicité (Présence de Dieu autour de chacun de nous).

  • avecdieuseul
  • 21 mai 2022
  • 3 min de lecture

J’avais dix ans. Je dormais dans le salon sur le lit pliant que l’on y avait installé pour permettre d’accueillir la mère de mon père qu’il venait de faire sortir de Saint-Jean-de-Dieu lors de la désinstitutionalisation.


Au milieu de la nuit, je fis un rêve où le diable voulait sortir de sous mon lit en faisant se cogner ses chaines l’une contre l’autre avec une grande violence.


Je m’éveillai en sursautant, terrifié, à la vue de la grand-mère debout au pied de ma couchette avec un grand couteau de boucherie à la main.


Même endormi je n’étais pas en danger. Dieu présent en tout, l’était dans les représentations mentales de mon rêve. Son, image, terreur. Dieu synchrone est multimédia.


Quand nous sommes tristes, c’est que l’on croit avoir perdu ce qui nous tient le plus à cœur, ce qui compose nos plus belles aspirations.


Il est normal que nous évaluions tout en matière de bien et de mal en ce monde de tangibilité apparente.


Je ne suis que le témoin de mon vécu.


Le récit de soi, comme l’explique Boris Cyrulnick, est ce qui est le plus difficile à faire en un monde où la méfiance et la peur pour sa vie dominent la majorité des esprits.


S’élever en conscience est grandement facilité lorsque l’on devient capable, au moins, de se dire à soi-même sans masques, sans préjugés, sans pudeur.


J’ai mis 75 ans. 76 bientôt, à apprendre à m’accueillir, m’aimer moi-même parce que, comme pour la majorité d’entre nous, je n’ai pas été aimé, tel que « je suis ».

Cependant, je sais que « Je suis lui-même » il m’aime et n’a jamais, pas même un seul instant, cessé de m’aimer.


Ainsi, je compte démontrer, non seulement, « Je suis » existe, et ce, scientifiquement même si je ne suis pas un scientifique, mais tout juste un juif, chrétien, musulman, hindou et bouddhiste qui témoigne avec le plus d’authenticité possible de son vécu, un écrivain amateur et un philosophe en herbes hautes.


Le bon Grain et l’ivraie poussent enchevêtrés sous le soleil et la pluie qui vient des hautes sphères du « tout ce qui existe ».


Parler de son réel vécu, même lorsque c’est à soi-même dans un vrai miroir ou en représentations mentales en soi, implique d’oser faire des confidences.


Lorsque l’on pense à raconter de grands pans de notre intimité, ce qui nous vient en tête, relève forcément de ce qui nous fait éprouver la honte, légitime ou non, et ce pourquoi, nous ne pourrions répondre aux questionnements soulevés. Non plus que nous n’en avons l’habileté ni les mots les plus appropriés.


Nous ne devrions jamais commencer cette démarche, par le plus difficile et avoir la patience d’attendre d’avoir acquis le vocabulaire qui nous rendra à l’aise lorsque nous déciderons de le faire.


Ce qui suit ne relève pas vraiment de la confidence. Ce sont des informations cruciales pour comprendre lorsque j’en arriverai aux confidences.


Ma famille adoptive, car dans mon cœur, sont tout de même aimés, malgré leurs crimes et ils sont nombreux.


Mon géniteur était un pilote italien de la R.A.F ou du Royal Air Force canadiens.


Ce qui m’a, par ailleurs, donné les traits de la famille canadienne-française dont je parle, c’est que la sœur du père avait participé, au travers de la coopération de l’armée canadienne, aux mêmes missions de bombardement de l’Allemagne depuis l’Angleterre.


Nous l’appelions Daddy.


Probablement parce que l’oublie de ce vocable, s’il avait été remplacé par celui de papa, m’aurait mis sérieusement la puce à l’oreille, car les petits garçons s’identifient à leur père.

 
 
 

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